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Europe - Page 3

  • Découvrez le texte de l’Ambassadeur de Chine en France LU Shaye à l’Académie de Géopolitique 

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    Le 13 mai 2022, l’Ambassadeur LU Shaye a donné une conférence à l’Académie de Géopolitique de Paris. Voici son discours :

     

    M. le Président Ali Rastbeen,

    Chers amis,

    C’est un grand plaisir pour moi d’échanger avec vous sur invitation de l’Académie de Géopolitique de Paris (AGP).

    Il y a quelques jours, dans son message de félicitations adressé au président Emmanuel Macron à l’occasion de sa réélection, le président chinois Xi Jinping a souligné l’importance stratégique accrue du développement sain et stable des relations sino-françaises, au moment où la situation internationale traverse des changements profonds et complexes. Par une heureuse coïncidence, le thème que l’AGP m’a proposé pour mon intervention aujourd’hui est précisément « les relations sino-françaises dans l’environnement international actuel ». En effet, alors que le monde connaît beaucoup de mutations et de bouleversements, il est bien nécessaire de discuter de la situation internationale et des relations sino-françaises. La Chine et la France sont deux grands pays de l’Orient et de l’Occident et membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Les relations sino-françaises revêtent une portée mondiale. L’évolution de la situation internationale influe sur les relations sino-françaises, et vice versa, l’interaction entre la Chine et la France peut avoir une influence importante sur la situation internationale. J’aimerais profiter de cette occasion pour partager avec vous mon point de vue sur cette question et échanger avec vous sur des sujets qui vous intéressent.

    Pour ce qui est de la situation internationale, le sujet le plus brûlant en ce moment est sans aucun doute le conflit entre la Russie et l’Ukraine. 

    Le conflit russo-ukrainien dure depuis plus de deux mois et s’avère particulièrement inquiétant. Certains avertissent que le conflit pourrait devenir un déclencheur de la « troisième guerre mondiale ». D’autres s’alarment de l’effondrement en cours de l’ordre international actuel, construit sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale. Ce ne sont pas des propos alarmistes. Avec l’engrenage de la guerre et des sanctions, ce conflit géopolitique se transforme progressivement en une crise mondiale, générant des crises secondaires politique, sécuritaire, économique, alimentaire, de réfugiés et autres, ce qui pose de nombreuses menaces pour la paix et le développement durables de l’Europe et du monde entier.

     

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  • Chine-Europe : séminaire sur les doits humains

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  • Dialogue n°11 : la coopération par le sport

    chine, Europe, sportLe président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a qualifié de « vraiment exceptionnels » les Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022 lors de la soirée de clôture, le 20 février. Il a également exprimé sa gratitude envers « le peuple chinois, nos hôtes bienveillants ». Ces Jeux, marqués par des cérémonies d’ouverture et de clôture à couper le souffle, ont réuni plus de 2 800 athlètes de 91 pays et régions.

    Pour la première fois de son histoire, la Chine était représentée dans tous les sports et toutes les disciplines. Elle a remporté neuf médailles d’or, dont cinq dans des épreuves sur neige. Avant cela, sur les treize médailles d’or qu’elle avait recueillies aux précédents JO d’hiver, une seule venait de la catégorie « ski ». C’est la raison pour laquelle Thomas Bach a félicité la Chine, en chinois, et lui a souhaité « la bienvenue en tant que pays de sports d’hiver ». La délégation chinoise a obtenu les meilleurs résultats de son histoire aux JO d’hiver. Toutefois, il ne s’agit plus seulement de scruter le tableau des classements et des médailles, mais d’adresser également les encouragements les plus sincères aux perdants.

    Lors des XIe Jeux asiatiques qui ont eu lieu dans la capitale chinoise en 1990, la mascotte de ces rencontres sportives, le panda Panpan, tenait dans sa patte une médaille d’or comme s’il venait de finir vainqueur d’une course. Tandis que dans la paume de Bing Dwen Dwen, la mascotte des JO d’hiver 2022, se trouve un coeur symbolisant l’amour pour l’humanité.

     Le snowboardeur Su Yiming, après être devenu champion, a laissé éclater sa vive émotion et a pris dans ses bras son entraîneur japonais Sato Yasuhiro. La skieuse acrobatique américaine Ashley Caldwell, même si elle n’a pas décroché de titre, n’a pas hésité à étreindre son adversaire chinoise Xu Mengtao, arrivée en tête pour ses quatrièmes JO d’hiver. Le fondeur finlandais Iivo Niskanen, bien qu’il ait effectué le meilleur temps, a attendu que le dernier compétiteur, le Colombien Carlos Andres Quintana, franchisse la ligne d’arrivée pour lui faire un « hug ». Ces moments faisant fi des frontières et de la politique, et mettant en avant l’effort et le partage, ont ému les spectateurs.

    Abdulla Shahid, président de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a assisté à la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver de Beijing 2022 et a déclaré : « Les Jeux olympiques représentent le meilleur de l’humanité. Les sportifs se rassemblent pour concourir dignement, et accepter la victoire avec humilité et l’échec avec courtoisie. » Nous avons pu voir des athlètes hisser haut le drapeau de leur pays sur le podium des JO d’hiver de Beijing, sous les embrassades et les félicitations de leurs concurrents. Il en ressort un esprit olympique « plus solidaire », au-delà de la compétition pure et dure. Un bel esprit qui devrait être appliqué dans de nombreux domaines où l’union fait la force, tels que le combat contre le COVID-19, la lutte contre le changement climatique et l’accélération de la reprise économique.

     Lu Rucai 

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  • Dialogue n°10 : Unissons-nous pour le climat

    Chine, France, Europe, Afrique, ClimatLe réchauffement climatique et ses conséquences sur les équilibres pla- nétaires provoquent une inquiétude générale. Face à cette menace, les gouvernements du monde sont partagés entre la nécessité d’une approche collec- tive à l’échelle de la planète et la défense de leurs intérêts nationaux respectifs. Les COP, comme tentatives de gouvernance mondiale, se heurtent à cette contradiction. S’y expriment, avec une égale conviction, l’aspiration à une solidarité universelle et les égoïsmes les plus archaïques.

    La question de la transition

    La croissance et le développement sont-ils compatibles avec la lutte contre le réchauffement climatique ? La ques- tion ne se pose évidemment pas dans les mêmes termes pour les nations dévelop- pées que pour les pays en développement, pour le Japon, l’Allemagne ou la France que pour la Chine, l’Inde, le Brésil ou le Nigéria. Y a-t-il un développement possible sans augmentation de la consommation d’énergie ? Jusqu’à ce jour, on a observé une parfaite proportionnalité entre  les  deux. Y a-t-il une recette de la croissance sobre, saurons-nous la trouver à temps ? La réponse n’est pas donnée. Il y a une grande ambiguïté, pour ne pas dire hypocrisie, à imposer des restrictions (évidemment légi- times du point de vue de l’intérêt général) aux sources d’énergie disponibles que sont le charbon, le pétrole et le gaz, sans dire par quoi et comment elles seront rempla- cées. L’Europe, à l’instar de l’Allemagne,

    s’est lancée dans un gigantesque et ruineux programme d’énergies éoliennes et solaires, et cependant met en service des centrales à charbon et construit des gazoducs pour apporter massivement une « énergie verte de transition ». Combien de temps cette transition est-elle destinée à durer ? Par quoi cette « énergie verte de transition » sera-t-elle remplacée ? Cette question n’a pas reçu de réponse non plus. C’est cette ambiguïté qui est la cause de la motion de dernière minute sur le charbon, rempla- çant l’objectif « d’élimination progressive de l’énergie au charbon et des subventions inefficaces aux combustibles fossiles » par un engagement à « accélérer les efforts » pour réduire progressivement l’utilisation du charbon et à mettre fin aux subventions inefficaces en faveur des énergies fossiles. C’est cette motion qui a provoqué les larmes du président de la COP26, Alok Sharma.

    Il apparaît que de COP en COP, la réalité rattrape la fiction. Alors qu’en 2015, lors de l’Accord de Paris, les pays s’étaient donné pour ambition une réduction de 45 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 2010 et 2030, le Pacte de Glasgow se félicite des nouveaux engagements de réduction annoncés, qui, s’ils sont respectés, condui- raient à une hausse de 13,7 % des émissions de GES d’ici 2030 !" 

    Hervé MACHENAUD • ancien directeur exécutif et ancien directeur Asie-Pacifique du Groupe EDF

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  • Dialogue n°9 : ensemble, protégeons la biodiversité

    dialogue, chine, Europe, Afrique, environnement, biodiversitéLa Chine, l’un des pays les plus diversifiés au monde du point de vue biologique, a fait partie des premières nations à adhérer à la Convention sur la diversité biologique. Ces dernières années, les efforts et les réalisations de la Chine en matière de protection de la biodiversité ont été reconnus de tous. Si nous résumons l’expérience de la Chine à cet égard, nous devons mentionner son innovation dans les méthodes de protection, en plus de la haute attention accordée par le gouvernement à ce sujet et de l’implication de toute la société.

    En effet, la Chine a proposé et établi le système de ligne rouge écologique. Depuis le mois de novembre 2015, moment où la Chine a créé des projets pilotes de contrôle liés à la ligne rouge écologique dans cinq régions (les provinces du Jiangsu, de Hainan et du Hubei, la municipalité de Chongqing et Shenyang), environ 25 % de la superficie terrestre nationale est délimitée de manière préliminaire par cette ligne rouge. Fin 2019, la superficie totale des diverses réserves naturelles représentait 18 % de la superficie terrestre de l’État, ce qui signifie que la Chine a atteint plus tôt que prévu les Objectifs d’Aichi : protéger aumoins 17 % des zones terrestres et des eaux intérieures et 10 % des zones côtières et marines avant 2020.

    Plus précisément, la ligne rouge écologique de la Chine concerne trois parties : les régions très riches en biodiversité, les régions dont l’environnement écologique est sensible et fragile, ainsi que les régions ayant une fonction écologique importante. Toutes les réserves naturelles et tous les parcs nationaux sont inclus dans le champ de la ligne rouge écologique ; les activités d’urbanisation et d’industrialisation à grande échelle y sont restreintes.

    À court terme, la restriction des activités d’urbanisation et d’industrialisation à grande échelle dans la ligne rouge écologique pourrait sacrifier certains avantages du développement, mais l’État et les gouvernements régionaux réguleront les revenus des populations concernées (agriculteurs ou éleveurs) par le mécanisme de compensation écologique, en tenant compte de leurs besoins d’existence et de développement, afin de parvenir à un développement durable dans une perspective à long terme.

    Le système de la ligne rouge écologique expose au monde un nouveau modèle de protection. Selon Erik Solheim, ancien directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement, il s’agit d’un système immense et important, qui a un énorme potentiel pour aider le monde à résoudre les questions liées à la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature.

    Lu Rucai

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