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culture

  • Yoga : un pont entre savoirs ancestraux et sciences modernes

    Najat Zahid-Méaulle, yoga, lien, culture, savoir, pratique, réflexion, médecine(Réflexions autour de Yoga Inspiré : Une vision scientifique, de Najat Zahid-Méaulle)

    Dans un monde toujours plus interconnecté, la quête de compréhension entre cultures est plus essentielle que jamais. Le yoga, pratique millénaire originaire de l’Inde, s’est imposé comme un langage universel du bien-être. Pourtant, cette discipline dépasse largement les frontières du simple exercice physique : elle reflète un dialogue entre traditions anciennes et sciences modernes. C’est ce que met en lumière Najat Zahid-Méaulle dans son ouvrage Yoga Inspiré : Une vision scientifique, publié par La Route de la Soie - Éditions.

    Un voyage au croisement des cultures et des disciplines

    Le yoga, dans sa diffusion mondiale, est devenu un carrefour culturel où se rencontrent différentes approches du corps et de l’esprit. Si ses racines plongent profondément dans les traditions indiennes, son universalité le rend pertinent pour des réflexions qui dépassent les clivages géographiques. En Afrique, en Europe, et en Chine, il existe des philosophies et pratiques qui, comme le yoga, cherchent à harmoniser le corps et l’esprit.

    Zahid-Méaulle adopte une approche novatrice en plaçant le yoga dans un cadre scientifique. Avec une rigueur issue de sa formation en biologie, elle explore les effets physiologiques des postures, de la respiration et de la méditation. Mais loin de s’enfermer dans une vision uniquement scientifique, elle dialogue également avec des traditions philosophiques, qu’elles soient orientales ou occidentales. Une invitation, donc, à considérer le yoga comme un pont entre des savoirs multiples.

    Le yoga et les approches africaines et chinoises du corps

    Dans les cultures africaines, le mouvement et la connexion avec la nature jouent un rôle central dans la quête d’équilibre. Les danses rituelles, souvent associées à des pratiques de guérison ou de communion spirituelle, rappellent l’intention du yoga : unir le corps et l’esprit. En Chine, des disciplines comme le Tai Chi ou le Qi Gong partagent avec le yoga l’idée d’une circulation énergétique, incarnée dans les chakras pour le yoga et dans les méridiens pour la médecine traditionnelle chinoise.

    Yoga Inspiré ouvre un espace pour penser ces convergences. Zahid-Méaulle, en reliant les bienfaits du yoga à la science, permet d’envisager une pratique où les traditions locales et les découvertes modernes se complètent. Ce dialogue est particulièrement pertinent dans des régions comme l’Afrique et l’Asie, où la valorisation des savoirs ancestraux est parfois mise en tension avec les normes scientifiques occidentales.

    Un outil pour la coopération et la santé globale

    Alors que les défis de santé publique s’intensifient, le yoga pourrait-il être un outil de coopération internationale ? La réponse apportée par Zahid-Méaulle est claire : oui, à condition de respecter la diversité des approches et des contextes culturels. Le yoga, enseigné comme un art de vivre et non comme une norme, peut contribuer à améliorer la santé physique et mentale tout en créant des passerelles entre les peuples.

    En Chine, où le bien-être collectif est un pilier sociétal, l’intégration du yoga dans des pratiques de soin ou de prévention pourrait enrichir des systèmes déjà ancrés dans la tradition. En Afrique, où l’accès aux soins est inégal, promouvoir une discipline accessible comme le yoga pourrait s’inscrire dans des stratégies locales de santé. Et en Europe, où le stress et l’isolement augmentent, le yoga peut réintroduire une dimension collective et introspective.

    Un dialogue pour demain

    Le livre de Najat Zahid-Méaulle n’est pas seulement un guide pour mieux comprendre le yoga ; il est un appel à coopérer, à échanger et à construire ensemble. En reliant les savoirs anciens à la modernité, en croisant les perspectives de plusieurs continents, Yoga Inspiré illustre que l’harmonie individuelle peut nourrir des dynamiques de paix collective. Dans un monde où les fractures culturelles et économiques sont nombreuses, chaque posture, chaque souffle conscient peut devenir un geste pour tisser des liens.

    Que vous soyez en Afrique, en Chine, ou en Europe, Yoga Inspiré vous invite à reconsidérer cette pratique comme une opportunité de créer des ponts – entre soi et les autres, entre traditions et modernité, entre corps et esprit. À méditer.

  • Dans l'ombre du fils du ciel

    Laurent Cibot, ombre du fils du ciel, livre, chine, france, dialogue Parution du livre de Laurent Cibot, Dans l'ombre du fils du ciel ou le destin extraordinaire de Pierre Martial Cibot jésuite à la cour de l'Empereur de Chine au XVIIIe siècle. Ce livre est un pont tisser entre deux cultures : celle française et celle chinoise. Il met en évidence les difficultés rencontrées par les premiers jésuites en Chine qui essayaient de comprendre la civilisation chinoise. 

    Que savons-nous de la Chine ? Comment cette connaissance nous est-elle parvenue ? Il est passionnant de découvrir le destin extraordinaire de Pierre Martial Cibot, un jésuite à la cour de l'empereur de Chine au XVIIIe siècle. 

    Comme le souligne Jean-Pierre Raffarin dans la préface de ce livre "on a du mal à imaginer aujourd'hui des débats qui ont pu animer les sociétés européennes du XVIIe et du XVIIIe siècles, e n France et en Angleterre notamment, sur le régime politique chinois. Les partisans des Lumières comme Voltaire ou John Locke, opposaient les moeurs politiques et le pouvoir jugé excessif de leurs monarques, au gouvernement éclairé des Empereurs de Chine, avec une administration de mandarins bien formés et dévoués à l'intérêt général, qui tempéraient leur pouvoir en filtrant les décisions qu'ils devaient prendre". Découvrir ce que fit, en son temps, Pierre Martial Cibot, nous permet de mesurer l'écart de nos civilisations, mais aussi leurs ressemblances. Il est passionnant de lire son érudition, sa capacité à nous inciter à avoir l'esprit curieux envers la Chine. Nous sommes ainsi éblouis par ce que les jésuites ont su apporter tant à la Chine qu'à la France. Un savoir, une transmission dont il est plus que nécessaire aujourd'hui de faire revivre. Le travail de Laurent Cibot est ici fantastique, et l'on comprend sa volonté de retrouver les traces de son ancêtre.

  • Débat ce que la Chine nous apprend de nous-mêmes


  • 3.000 livres offerts par l'ambassade de Chine à une école malgache

    Chine, école, Madagascar

    Le gouvernement chinois a offert jeudi près de 3.000 livres en langue chinoise et en bilingue chinois-français à l'occasion de l'inauguration d'une salle de lecture en faveur d'une école malgache.
    "La Chine est ravie de faire don de 3.000 livres en langue chinoise et bilingue chinois-français pour cette salle de lecture", a annoncé Guo Xiaomei, ambassadrice de Chine à Madagascar, lors de la cérémonie d'inauguration de la salle de lecture à l'école Le Petit Nid à Antananarivo, précisant qu'il y a, entre autres, des bouquins pour enfants, des livres sur la culture et les coutumes traditionnelles chinoises.
    "Je suis sûre que ces livres ouvriront une fenêtre pour comprendre la Chine aux jeunes amis de l'école Le Petit Nid", a souligné Mme Guo, tout en souhaitant que les jeunes Malgaches puissent prendre plaisir à la lecture, acquérir de nouvelles connaissances et élargir leur vision dans cette salle de lecture.
    Pour sa part, la secrétaire générale du ministère malgache de l'Education nationale Ratsimisetra Felambohangy a souligné à cette occasion l'importance de la lecture pour les enfants.
    "Personnellement convaincue de l'importance du défi de mettre entre les mains de chaque enfant un livre et en particulier pour tous les malgaches à Madagascar, nous sommes convaincus que grâce à votre appui, les ressources pédagogiques dont disposeront les enfants de l'école Le Petit Nid leur permettront d'ouvrir d'autres fenêtres, en particulier celle de la Chine", a-t-elle déclaré.
    Tout en admettant que l'amélioration de l'apprentissage à Madagascar est un défi quotidien, Mme Ratsimisetra à appelé à travailler ensemble pour "réduire un peu plus chaque jour les fossés de l'accès aux livres".
    Par ailleurs, Ramahafalisoa Sahoby Mampionona, directrice de l'école Le Petit Nid a qualifié les livres donnés de "noble cadeau car les livres apportent la connaissance".
    "La raison d'apprentissage des langues, c'est pour l'échange de paroles et de cultures", a-t-elle déclaré.
    Créée en 1987, l'école Le Petit Nid contient les préscolaires, l'enseignement primaire, secondaire et le lycée. Les cours de la langue chinoise ont été donnés à partir de 2013 à l'école, tandis que l'ouverture d'une classe Confucius au sein de cette école a été approuvée en 2016.