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Environnement - Europe

  • Dialogue n°10 : Unissons-nous pour le climat

    Chine, France, Europe, Afrique, ClimatLe réchauffement climatique et ses conséquences sur les équilibres pla- nétaires provoquent une inquiétude générale. Face à cette menace, les gouvernements du monde sont partagés entre la nécessité d’une approche collec- tive à l’échelle de la planète et la défense de leurs intérêts nationaux respectifs. Les COP, comme tentatives de gouvernance mondiale, se heurtent à cette contradiction. S’y expriment, avec une égale conviction, l’aspiration à une solidarité universelle et les égoïsmes les plus archaïques.

    La question de la transition

    La croissance et le développement sont-ils compatibles avec la lutte contre le réchauffement climatique ? La ques- tion ne se pose évidemment pas dans les mêmes termes pour les nations dévelop- pées que pour les pays en développement, pour le Japon, l’Allemagne ou la France que pour la Chine, l’Inde, le Brésil ou le Nigéria. Y a-t-il un développement possible sans augmentation de la consommation d’énergie ? Jusqu’à ce jour, on a observé une parfaite proportionnalité entre  les  deux. Y a-t-il une recette de la croissance sobre, saurons-nous la trouver à temps ? La réponse n’est pas donnée. Il y a une grande ambiguïté, pour ne pas dire hypocrisie, à imposer des restrictions (évidemment légi- times du point de vue de l’intérêt général) aux sources d’énergie disponibles que sont le charbon, le pétrole et le gaz, sans dire par quoi et comment elles seront rempla- cées. L’Europe, à l’instar de l’Allemagne,

    s’est lancée dans un gigantesque et ruineux programme d’énergies éoliennes et solaires, et cependant met en service des centrales à charbon et construit des gazoducs pour apporter massivement une « énergie verte de transition ». Combien de temps cette transition est-elle destinée à durer ? Par quoi cette « énergie verte de transition » sera-t-elle remplacée ? Cette question n’a pas reçu de réponse non plus. C’est cette ambiguïté qui est la cause de la motion de dernière minute sur le charbon, rempla- çant l’objectif « d’élimination progressive de l’énergie au charbon et des subventions inefficaces aux combustibles fossiles » par un engagement à « accélérer les efforts » pour réduire progressivement l’utilisation du charbon et à mettre fin aux subventions inefficaces en faveur des énergies fossiles. C’est cette motion qui a provoqué les larmes du président de la COP26, Alok Sharma.

    Il apparaît que de COP en COP, la réalité rattrape la fiction. Alors qu’en 2015, lors de l’Accord de Paris, les pays s’étaient donné pour ambition une réduction de 45 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 2010 et 2030, le Pacte de Glasgow se félicite des nouveaux engagements de réduction annoncés, qui, s’ils sont respectés, condui- raient à une hausse de 13,7 % des émissions de GES d’ici 2030 !" 

    Hervé MACHENAUD • ancien directeur exécutif et ancien directeur Asie-Pacifique du Groupe EDF

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  • Dialogue n°9 : ensemble, protégeons la biodiversité

    dialogue, chine, Europe, Afrique, environnement, biodiversitéLa Chine, l’un des pays les plus diversifiés au monde du point de vue biologique, a fait partie des premières nations à adhérer à la Convention sur la diversité biologique. Ces dernières années, les efforts et les réalisations de la Chine en matière de protection de la biodiversité ont été reconnus de tous. Si nous résumons l’expérience de la Chine à cet égard, nous devons mentionner son innovation dans les méthodes de protection, en plus de la haute attention accordée par le gouvernement à ce sujet et de l’implication de toute la société.

    En effet, la Chine a proposé et établi le système de ligne rouge écologique. Depuis le mois de novembre 2015, moment où la Chine a créé des projets pilotes de contrôle liés à la ligne rouge écologique dans cinq régions (les provinces du Jiangsu, de Hainan et du Hubei, la municipalité de Chongqing et Shenyang), environ 25 % de la superficie terrestre nationale est délimitée de manière préliminaire par cette ligne rouge. Fin 2019, la superficie totale des diverses réserves naturelles représentait 18 % de la superficie terrestre de l’État, ce qui signifie que la Chine a atteint plus tôt que prévu les Objectifs d’Aichi : protéger aumoins 17 % des zones terrestres et des eaux intérieures et 10 % des zones côtières et marines avant 2020.

    Plus précisément, la ligne rouge écologique de la Chine concerne trois parties : les régions très riches en biodiversité, les régions dont l’environnement écologique est sensible et fragile, ainsi que les régions ayant une fonction écologique importante. Toutes les réserves naturelles et tous les parcs nationaux sont inclus dans le champ de la ligne rouge écologique ; les activités d’urbanisation et d’industrialisation à grande échelle y sont restreintes.

    À court terme, la restriction des activités d’urbanisation et d’industrialisation à grande échelle dans la ligne rouge écologique pourrait sacrifier certains avantages du développement, mais l’État et les gouvernements régionaux réguleront les revenus des populations concernées (agriculteurs ou éleveurs) par le mécanisme de compensation écologique, en tenant compte de leurs besoins d’existence et de développement, afin de parvenir à un développement durable dans une perspective à long terme.

    Le système de la ligne rouge écologique expose au monde un nouveau modèle de protection. Selon Erik Solheim, ancien directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement, il s’agit d’un système immense et important, qui a un énorme potentiel pour aider le monde à résoudre les questions liées à la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature.

    Lu Rucai

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  • Dialogue n°5:en route vers la neutralité carbone

    Dialogue, CHine, environnement, France, Europe Ce nouveau numéro de la revue Dialogue rassemble des experts autour de l'écologie et notamment l'engagement historique de la Chine envers la neutralité carbone. Dans ce nouveau numéro vous trouverez également de nombreuses informations sur la relation sino-africaine et le rôle de la France dans cette nouvelle donne géopolitique.  Un numéro qui poursuit l'engagement de la revue de rassembler des experts français et des experts chinois sur des sujets d'actualité qui dessinent une "communauté de destins". 

    Ont participé à ce numéro :  XIE ZHENHUA (conseiller spécial auprès du ministère de l’Ėcologie et de l’Environnement ; doyen de l’Institut de recherche du changement climatique et du développement durable de l’Université Tsinghua), HE JIANKUN (directeur adjoint du Comité national d’experts sur le changement climatique, directeur du Conseil académique de l’Institut du changement climatique et du développement durable de l’Université Tsinghua),  LI YILUN (directeur exécutif et président de la holding CGN New Energy), ZOU JI (administrateur et président de China Energy Foundation),  JULIA TASSE (chercheuse à l’IRIS et responsable du Programme Energie Climat), QI JIANHUA (professeur à l’Université de diplomatie de Chine), ZHANG FEI et LI HONGTAO (chercheurs adjoints à l’Académie du commerce international et de la coopération au sein du ministère du Commerce de la Chine), LYAZID BENHAMI (fondateur de l’agence de communication Mulan Road), YU MIAOJIE (directeur adjoint de l’Institut des études sur le développement national de l’Université de Pékin), LIAO QUN (économiste en chef de CITIC Bank, administrateur du Forum des économistes en chef de Chine),  JULIEN BUFFET  (journaliste à La Chine au présent), FRÉDÉRIC HONORÉ-SPINLER(responsable export Chine),  ZHANG GUOWANG (maire de Longyan (Fujian)),  RÉGIS BLANCHET  (maire de Buzançais et vice-président du conseil départemental de l’Indre), ZHANG XIAO (journaliste à La Chine au présent),  ZHANG XUAN (rédactrice de Blossom Press), LIU YANQING (traductrice indépendante), GUO ZHIDONG (chercheur en culture traditionnelle chinoise au Musée de la cour n°93, à Beijing), SÉBASTIEN ROUSSILLAT (traducteur professionnel, il a remporté le IVe concours « Pont vers le chinois » en 2011), FLORENCE VALENDUC  (journaliste à Beijing Information), FAN BINBIN (rédactrice indépendante), 

     

  • Dialogue n°3 : La Chine & l'Europe

    Dialogue, Chine, Europe, énergies, environnementCe numéro est consacré à l'énergie verte, l'écologie et la coopération entre la Chine et la France sur ces sujets. En république populaire de Chine, la politique de l'environnement est décidée par l'Assemblée nationale populaire et gérée par le ministère de la protection de l'environnement. Le Ministère de Protection de l'Environnement (MPE), autrefois l'Administration de Protection de l'Environnement d'État (APEE), est un ministère qui est responsable de mettre en œuvre des politiques environnementales, aussi bien que l'exécution de lois sur l'environnement et des règlements. Le MPE est chargé de la protection de l'air de la Chine, et aussi l'eau et la terre de la pollution et la contamination. Dirigé par le Conseil d'État, il est autorisé à mettre en œuvre la loi, des règlements et des politiques environnementales. En complétant de son rôle comme régulateur, il finance et organise aussi la recherche et développement. Dans ce numéro on découvre également, les entreprises vertes, les enjeux économiques liés à une telle coopération entre nos deux pays. Chercheurs, entrepreneurs, ministres se répondent sur les questions environnementales.

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