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  • Nomination de Catherine Colonna nouvelle ministre française des affaires étrangères

    Chine, France, Europe, diplomatie

    Le conseiller d'État et ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a eu une conversation téléphonique jeudi avec la ministre française des Affaires étrangères nouvellement nommée, Catherine Colonna. Les deux parties se sont engagées à améliorer les liens bilatéraux et à approfondir la coopération Chine-Europe.
    Notant que les chefs d'Etat des deux pays sont récemment convenus, lors de leur entretien téléphonique, de perpétuer le partenariat stratégique global entre la Chine et la France et de respecter les intérêts fondamentaux de chacun, M. Wang a exhorté les deux parties à mettre en œuvre conjointement le consensus atteint et à faire de nouveaux efforts pour faire progresser les relations sino-françaises, approfondir la coopération Chine-Europe et améliorer la gouvernance mondiale.
    Mme Colonna a déclaré que la France attachait une grande importance à la mise en œuvre de l'important consensus atteint par les chefs d'Etat des deux pays et d'un plan d'action pour les relations bilatérales.
    La France s'engage à renforcer l'amitié bilatérale et est prête à maintenir des échanges de haut niveau et à saisir l'occasion du 60e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques pour approfondir la coopération pratique dans un large éventail de domaines, afin de porter le partenariat stratégique global entre la France et la Chine à un niveau supérieur, a-t-elle affirmé.
    M. Wang a indiqué que la coopération pratique entre la Chine et la France dans tous les domaines a non seulement apporté des avantages aux deux pays, mais a également contribué à la paix ainsi qu'au développement dans le monde. La Chine donne la priorité à la mise en œuvre du plan d'action pour les relations Chine-France et est prête à ajouter continuellement de nouvelles dimensions à la coopération bilatérale, a affirmé le chef de la diplomatie chinoise.
    Les deux parties sont également convenues de mener conjointement la dynamique positive de la coopération mondiale sur le changement climatique et la préservation de la biodiversité.
    La Chine soutient résolument l'intégration européenne et appuie la France pour la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne afin de renforcer l'autonomie stratégique de l'Europe, a déclaré M. Wang, ajoutant que la Chine et l'Europe devraient éviter la diplomatie du mégaphone et mener une communication franche et approfondie sur la base du respect réciproque et dans le but de renforcer la compréhension mutuelle.
    Mme Colonna a affirmé que la France chérissait sa tradition de diplomatie indépendante et s'engageait à approfondir la coopération entre l'Europe et la Chine ainsi qu'à relever ensemble les défis mondiaux.
  • La Chine & la Croatie

    Le président chinois Xi Jinping et son homologue de la République de Croatie, Zoran Milanovic, ont échangé vendredi des messages de félicitations à l'occasion du 30e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre leurs deux pays.
    Dans son message, M. Xi a indiqué que depuis l'établissement des liens diplomatiques il y a 30 ans, la Chine et la Croatie s'étaient toujours respectées et traitées sur un pied d'égalité, ajoutant que les relations bilatérales avaient résisté à l'épreuve des vicissitudes internationales.

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  • Chine-Europe : séminaire sur les doits humains

    Human Rights, Studies, Rights, technology

  • Dialogue n°11 : la coopération par le sport

    chine, Europe, sportLe président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a qualifié de « vraiment exceptionnels » les Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022 lors de la soirée de clôture, le 20 février. Il a également exprimé sa gratitude envers « le peuple chinois, nos hôtes bienveillants ». Ces Jeux, marqués par des cérémonies d’ouverture et de clôture à couper le souffle, ont réuni plus de 2 800 athlètes de 91 pays et régions.

    Pour la première fois de son histoire, la Chine était représentée dans tous les sports et toutes les disciplines. Elle a remporté neuf médailles d’or, dont cinq dans des épreuves sur neige. Avant cela, sur les treize médailles d’or qu’elle avait recueillies aux précédents JO d’hiver, une seule venait de la catégorie « ski ». C’est la raison pour laquelle Thomas Bach a félicité la Chine, en chinois, et lui a souhaité « la bienvenue en tant que pays de sports d’hiver ». La délégation chinoise a obtenu les meilleurs résultats de son histoire aux JO d’hiver. Toutefois, il ne s’agit plus seulement de scruter le tableau des classements et des médailles, mais d’adresser également les encouragements les plus sincères aux perdants.

    Lors des XIe Jeux asiatiques qui ont eu lieu dans la capitale chinoise en 1990, la mascotte de ces rencontres sportives, le panda Panpan, tenait dans sa patte une médaille d’or comme s’il venait de finir vainqueur d’une course. Tandis que dans la paume de Bing Dwen Dwen, la mascotte des JO d’hiver 2022, se trouve un coeur symbolisant l’amour pour l’humanité.

     Le snowboardeur Su Yiming, après être devenu champion, a laissé éclater sa vive émotion et a pris dans ses bras son entraîneur japonais Sato Yasuhiro. La skieuse acrobatique américaine Ashley Caldwell, même si elle n’a pas décroché de titre, n’a pas hésité à étreindre son adversaire chinoise Xu Mengtao, arrivée en tête pour ses quatrièmes JO d’hiver. Le fondeur finlandais Iivo Niskanen, bien qu’il ait effectué le meilleur temps, a attendu que le dernier compétiteur, le Colombien Carlos Andres Quintana, franchisse la ligne d’arrivée pour lui faire un « hug ». Ces moments faisant fi des frontières et de la politique, et mettant en avant l’effort et le partage, ont ému les spectateurs.

    Abdulla Shahid, président de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a assisté à la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver de Beijing 2022 et a déclaré : « Les Jeux olympiques représentent le meilleur de l’humanité. Les sportifs se rassemblent pour concourir dignement, et accepter la victoire avec humilité et l’échec avec courtoisie. » Nous avons pu voir des athlètes hisser haut le drapeau de leur pays sur le podium des JO d’hiver de Beijing, sous les embrassades et les félicitations de leurs concurrents. Il en ressort un esprit olympique « plus solidaire », au-delà de la compétition pure et dure. Un bel esprit qui devrait être appliqué dans de nombreux domaines où l’union fait la force, tels que le combat contre le COVID-19, la lutte contre le changement climatique et l’accélération de la reprise économique.

     Lu Rucai 

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  • Dialogue n°10 : Unissons-nous pour le climat

    Chine, France, Europe, Afrique, ClimatLe réchauffement climatique et ses conséquences sur les équilibres pla- nétaires provoquent une inquiétude générale. Face à cette menace, les gouvernements du monde sont partagés entre la nécessité d’une approche collec- tive à l’échelle de la planète et la défense de leurs intérêts nationaux respectifs. Les COP, comme tentatives de gouvernance mondiale, se heurtent à cette contradiction. S’y expriment, avec une égale conviction, l’aspiration à une solidarité universelle et les égoïsmes les plus archaïques.

    La question de la transition

    La croissance et le développement sont-ils compatibles avec la lutte contre le réchauffement climatique ? La ques- tion ne se pose évidemment pas dans les mêmes termes pour les nations dévelop- pées que pour les pays en développement, pour le Japon, l’Allemagne ou la France que pour la Chine, l’Inde, le Brésil ou le Nigéria. Y a-t-il un développement possible sans augmentation de la consommation d’énergie ? Jusqu’à ce jour, on a observé une parfaite proportionnalité entre  les  deux. Y a-t-il une recette de la croissance sobre, saurons-nous la trouver à temps ? La réponse n’est pas donnée. Il y a une grande ambiguïté, pour ne pas dire hypocrisie, à imposer des restrictions (évidemment légi- times du point de vue de l’intérêt général) aux sources d’énergie disponibles que sont le charbon, le pétrole et le gaz, sans dire par quoi et comment elles seront rempla- cées. L’Europe, à l’instar de l’Allemagne,

    s’est lancée dans un gigantesque et ruineux programme d’énergies éoliennes et solaires, et cependant met en service des centrales à charbon et construit des gazoducs pour apporter massivement une « énergie verte de transition ». Combien de temps cette transition est-elle destinée à durer ? Par quoi cette « énergie verte de transition » sera-t-elle remplacée ? Cette question n’a pas reçu de réponse non plus. C’est cette ambiguïté qui est la cause de la motion de dernière minute sur le charbon, rempla- çant l’objectif « d’élimination progressive de l’énergie au charbon et des subventions inefficaces aux combustibles fossiles » par un engagement à « accélérer les efforts » pour réduire progressivement l’utilisation du charbon et à mettre fin aux subventions inefficaces en faveur des énergies fossiles. C’est cette motion qui a provoqué les larmes du président de la COP26, Alok Sharma.

    Il apparaît que de COP en COP, la réalité rattrape la fiction. Alors qu’en 2015, lors de l’Accord de Paris, les pays s’étaient donné pour ambition une réduction de 45 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 2010 et 2030, le Pacte de Glasgow se félicite des nouveaux engagements de réduction annoncés, qui, s’ils sont respectés, condui- raient à une hausse de 13,7 % des émissions de GES d’ici 2030 !" 

    Hervé MACHENAUD • ancien directeur exécutif et ancien directeur Asie-Pacifique du Groupe EDF

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