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Afrique

  • Maxime Viva : la Chine parle inlassablement de "communauté de destin pour l’humanité"

  • Les relations diplomatiques entre l'Algérie & la Chine

    Chine, Algérie, Afrique, route de la soie

    Découvrez l'article de Donia Jemli sur les relations entre l'Algérie & la Chine publié sur le site de l'Observatoire français des Rouets de la soie

    "Qualifiées d’historiques, les relations sino-algériennes remontent au temps de Mao Zedong. Parmi tous les pays maghrébins, l’Algérie occupait une place prépondérante dans la politique de la Chine qui apercevait dans le soulèvement anticolonialiste algérien une affinité avec son passé colonial. La Chine n’a donc pas cessé d’attribuer une assistance politique à l’Algérie en étant le premier pays non-arabe à reconnaître le gouvernement provisoire algérien et en soutenant la révolution algérienne sans se soucier des réactions de la France, contrairement à l’ex Union Soviétique. 

    Ce soutien chinois pour la cause algérienne a poussé Alger à rendre la faveur en appuyant la position de la Chine de siéger au Conseil de Sécurité en tant que membre permanent, et ce, en mobilisant les pays africains nouvellement indépendants à reconnaître la République Populaire de Chine. Par le biais de cette initiative algérienne, la Chine a pu consolider ses premières relations avec le continent africain.

    Paradoxalement, c’est dès les années 1990, tandis qu’Alger abandonnait le socialisme, que les échanges entre les deux pays s’accéléraient.En effet, le basculement dans les relations internationales du politique à l’économique n’échappait pas à la relation sino-algérienne. Mais, c’est en 2014 que ces dernières ont connu un grand essor et se sont hissé du statut de partenariat stratégique, conclu en 2004, à un partenariat stratégique global."

  • 3.000 livres offerts par l'ambassade de Chine à une école malgache

    Chine, école, Madagascar

    Le gouvernement chinois a offert jeudi près de 3.000 livres en langue chinoise et en bilingue chinois-français à l'occasion de l'inauguration d'une salle de lecture en faveur d'une école malgache.
    "La Chine est ravie de faire don de 3.000 livres en langue chinoise et bilingue chinois-français pour cette salle de lecture", a annoncé Guo Xiaomei, ambassadrice de Chine à Madagascar, lors de la cérémonie d'inauguration de la salle de lecture à l'école Le Petit Nid à Antananarivo, précisant qu'il y a, entre autres, des bouquins pour enfants, des livres sur la culture et les coutumes traditionnelles chinoises.
    "Je suis sûre que ces livres ouvriront une fenêtre pour comprendre la Chine aux jeunes amis de l'école Le Petit Nid", a souligné Mme Guo, tout en souhaitant que les jeunes Malgaches puissent prendre plaisir à la lecture, acquérir de nouvelles connaissances et élargir leur vision dans cette salle de lecture.
    Pour sa part, la secrétaire générale du ministère malgache de l'Education nationale Ratsimisetra Felambohangy a souligné à cette occasion l'importance de la lecture pour les enfants.
    "Personnellement convaincue de l'importance du défi de mettre entre les mains de chaque enfant un livre et en particulier pour tous les malgaches à Madagascar, nous sommes convaincus que grâce à votre appui, les ressources pédagogiques dont disposeront les enfants de l'école Le Petit Nid leur permettront d'ouvrir d'autres fenêtres, en particulier celle de la Chine", a-t-elle déclaré.
    Tout en admettant que l'amélioration de l'apprentissage à Madagascar est un défi quotidien, Mme Ratsimisetra à appelé à travailler ensemble pour "réduire un peu plus chaque jour les fossés de l'accès aux livres".
    Par ailleurs, Ramahafalisoa Sahoby Mampionona, directrice de l'école Le Petit Nid a qualifié les livres donnés de "noble cadeau car les livres apportent la connaissance".
    "La raison d'apprentissage des langues, c'est pour l'échange de paroles et de cultures", a-t-elle déclaré.
    Créée en 1987, l'école Le Petit Nid contient les préscolaires, l'enseignement primaire, secondaire et le lycée. Les cours de la langue chinoise ont été donnés à partir de 2013 à l'école, tandis que l'ouverture d'une classe Confucius au sein de cette école a été approuvée en 2016.
  • Fathallah Oualalou : la Chine & l'espace arabo-africain

    Chine, Afrique, Route de la soie - éditions, Fathallah Oualalou, diplomatie, histoirePourquoi ce thème ? Pourquoi, alors que nous traversons une pandémie sans précédent, l'auteur a-t-il décidé de comprendre les liens entre la Chine, l'espace arabo-africain et les nouvelles routes de la soie ?

    À cause du Covid-19, le monde se trouve à un tournant historique et stratégique du processus de mondialisation. Selon ses observations (comme homme politique), cette pandémie est bien plus qu'une crise sanitaire, c'est une crise globale qui a des impacts sociaux, économiques, psychologiques, politiques dévastateurs sur l'ensemble des pays. L'ensemble de la planète est entrée en récession. C'est l'ensemble du système économique qui a été bouleversé. La sortie de cette crise majeure ne se fera pas sans transformations radicales qui ne sont pas sans rappeler celles que le monde a connu au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

    Les "nouvelles routes de la Soie" ou plus exactement le projet "la ceinture et la route" (OBOR) sont, sans aucun doute, un nouvel outil pour redéfinir notre monde et ses équilibres. L'auteur nous plonge ici dans la compréhension de ce projet dans l'espace arabo-africain.

     

  • Dialogue n°10 : Unissons-nous pour le climat

    Chine, France, Europe, Afrique, ClimatLe réchauffement climatique et ses conséquences sur les équilibres pla- nétaires provoquent une inquiétude générale. Face à cette menace, les gouvernements du monde sont partagés entre la nécessité d’une approche collec- tive à l’échelle de la planète et la défense de leurs intérêts nationaux respectifs. Les COP, comme tentatives de gouvernance mondiale, se heurtent à cette contradiction. S’y expriment, avec une égale conviction, l’aspiration à une solidarité universelle et les égoïsmes les plus archaïques.

    La question de la transition

    La croissance et le développement sont-ils compatibles avec la lutte contre le réchauffement climatique ? La ques- tion ne se pose évidemment pas dans les mêmes termes pour les nations dévelop- pées que pour les pays en développement, pour le Japon, l’Allemagne ou la France que pour la Chine, l’Inde, le Brésil ou le Nigéria. Y a-t-il un développement possible sans augmentation de la consommation d’énergie ? Jusqu’à ce jour, on a observé une parfaite proportionnalité entre  les  deux. Y a-t-il une recette de la croissance sobre, saurons-nous la trouver à temps ? La réponse n’est pas donnée. Il y a une grande ambiguïté, pour ne pas dire hypocrisie, à imposer des restrictions (évidemment légi- times du point de vue de l’intérêt général) aux sources d’énergie disponibles que sont le charbon, le pétrole et le gaz, sans dire par quoi et comment elles seront rempla- cées. L’Europe, à l’instar de l’Allemagne,

    s’est lancée dans un gigantesque et ruineux programme d’énergies éoliennes et solaires, et cependant met en service des centrales à charbon et construit des gazoducs pour apporter massivement une « énergie verte de transition ». Combien de temps cette transition est-elle destinée à durer ? Par quoi cette « énergie verte de transition » sera-t-elle remplacée ? Cette question n’a pas reçu de réponse non plus. C’est cette ambiguïté qui est la cause de la motion de dernière minute sur le charbon, rempla- çant l’objectif « d’élimination progressive de l’énergie au charbon et des subventions inefficaces aux combustibles fossiles » par un engagement à « accélérer les efforts » pour réduire progressivement l’utilisation du charbon et à mettre fin aux subventions inefficaces en faveur des énergies fossiles. C’est cette motion qui a provoqué les larmes du président de la COP26, Alok Sharma.

    Il apparaît que de COP en COP, la réalité rattrape la fiction. Alors qu’en 2015, lors de l’Accord de Paris, les pays s’étaient donné pour ambition une réduction de 45 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 2010 et 2030, le Pacte de Glasgow se félicite des nouveaux engagements de réduction annoncés, qui, s’ils sont respectés, condui- raient à une hausse de 13,7 % des émissions de GES d’ici 2030 !" 

    Hervé MACHENAUD • ancien directeur exécutif et ancien directeur Asie-Pacifique du Groupe EDF

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