Économie - Chine
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La Chine & la Région Asie-Pacifique
Le développement de la Chine est positif pour la région Asie-Pacifique et de nombreux pays espèrent tirer parti des opportunités offertes par sa croissance, a déclaré le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong.La Chine est "le premier partenaire commercial de presque tous les pays d'Asie, y compris le Japon et Singapour. C'est naturel, et les pays de la région s'en réjouissent généralement, car cela crée des opportunités de coopération, de commerce et de prospérité", a indiqué M. Lee dans un entretien accordé lundi à Tetsuya Iguchi, rédacteur en chef du journal japonais Nikkei.Exprimant son soutien à l'Initiative "la Ceinture et la Route" et à l'Initiative pour le développement mondial (IDM) proposées par la Chine, M. Lee a affirmé : "Nous sommes membre du Groupe des amis de l'IDM".Concernant la coopération économique avec la Chine, M. Lee a observé : "On ne peut pas se permettre de ne pas faire des affaires avec la Chine. Les opportunités sont là, les marchés sont là, il est intéressant de commercer avec eux (les Chinois), bientôt, de nombreux pays accueilleront à leur tour les investissements chinois".Il a également estimé nécessaire de rechercher des potentiels dans le monde entier et de maintenir un équilibre. -
Ouverture du Forum des BRICS
La cérémonie d'ouverture du Forum des BRICS sur le développement de l'Internet industriel et de la fabrication numérique s'est tenue le 23 mai 2022 à Xiamen, dans la province du Fujian (sud-est de la Chine).
Pour mémoire, le terme BRICS est l'acronyme qui recouvre cinq pays : le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
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La "gigafactory" de Tesla à Shanghai
Un navire chargé de plus de 4.000 voitures électriques produites par la "gigafactory" à Shanghai du constructeur automobile américain Tesla, a quitté dimanche un port de la ville pour la Belgique.Il s'agit de la deuxième expédition d'exportation de voitures Tesla en provenance de Shanghai depuis la reprise de la production de l'usine le 19 avril et elle intervient cinq jours après le départ du premier lot de véhicules pour la Slovénie, selon les douanes de Shanghai.En raison de la dernière résurgence de la COVID-19 dans la ville, la "gigafactory" à Shanghai avait suspendu sa production pendant plus de 20 jours.Les douanes de Shanghai ont indiqué qu'ils avaient établi un canal de communication avec Tesla pour coordonner les services douaniers en ligne et aider à accélérer la livraison des commandes.Au cours des quatre premiers mois de cette année, l'usine de Tesla à Shanghai a livré plus de 180.000 véhicules, soit plus de 1,7 fois le montant de la même période de l'année dernière, dépassant déjà le total pour 2020.La "gigafactory" de Tesla à Shanghai est la première entreprise de construction automobile à capitaux entièrement étrangers en Chine. -
SAIC Motor
Le plus grand constructeur automobile de Chine SAICMotor, dont le siège est à Shanghai, a déclaré avoir produit environ 158 000 véhicules en avril, contre environ 416 000 unités il y a un an. SAIC Motor a vendu 166 600 voitures en avril, contre 419 500 unités un an plus tôt.
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Dialogue n°9 : ensemble, protégeons la biodiversité
La Chine, l’un des pays les plus diversifiés au monde du point de vue biologique, a fait partie des premières nations à adhérer à la Convention sur la diversité biologique. Ces dernières années, les efforts et les réalisations de la Chine en matière de protection de la biodiversité ont été reconnus de tous. Si nous résumons l’expérience de la Chine à cet égard, nous devons mentionner son innovation dans les méthodes de protection, en plus de la haute attention accordée par le gouvernement à ce sujet et de l’implication de toute la société.
En effet, la Chine a proposé et établi le système de ligne rouge écologique. Depuis le mois de novembre 2015, moment où la Chine a créé des projets pilotes de contrôle liés à la ligne rouge écologique dans cinq régions (les provinces du Jiangsu, de Hainan et du Hubei, la municipalité de Chongqing et Shenyang), environ 25 % de la superficie terrestre nationale est délimitée de manière préliminaire par cette ligne rouge. Fin 2019, la superficie totale des diverses réserves naturelles représentait 18 % de la superficie terrestre de l’État, ce qui signifie que la Chine a atteint plus tôt que prévu les Objectifs d’Aichi : protéger aumoins 17 % des zones terrestres et des eaux intérieures et 10 % des zones côtières et marines avant 2020.
Plus précisément, la ligne rouge écologique de la Chine concerne trois parties : les régions très riches en biodiversité, les régions dont l’environnement écologique est sensible et fragile, ainsi que les régions ayant une fonction écologique importante. Toutes les réserves naturelles et tous les parcs nationaux sont inclus dans le champ de la ligne rouge écologique ; les activités d’urbanisation et d’industrialisation à grande échelle y sont restreintes.
À court terme, la restriction des activités d’urbanisation et d’industrialisation à grande échelle dans la ligne rouge écologique pourrait sacrifier certains avantages du développement, mais l’État et les gouvernements régionaux réguleront les revenus des populations concernées (agriculteurs ou éleveurs) par le mécanisme de compensation écologique, en tenant compte de leurs besoins d’existence et de développement, afin de parvenir à un développement durable dans une perspective à long terme.
Le système de la ligne rouge écologique expose au monde un nouveau modèle de protection. Selon Erik Solheim, ancien directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement, il s’agit d’un système immense et important, qui a un énorme potentiel pour aider le monde à résoudre les questions liées à la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature.
Lu Rucai
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Quelles opportunités qu’offre la Chine aux entreprises françaises dans le contexte actuel