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Dialogue Chine Europe Afrique - Page 8

  • Lu Shaye - Ambassadeur de Chine en France - L'interview d'actualité

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  • Les Divagations des antichinois en France

     

    Divagation, anti-chinois, presse, france Le péril jaune » ! Cette expression, née à la fin du xixe siècle, a fait florès dans les milieux politiques, médiatiques, littéraires de l’époque. Elle exprimait en trois mots la terreur de l’Occident à l’annonce de prochaines invasions par des hordes asiatiques, féroces et insondables.

    En ce début de xxie siècle, la Chine, pacifique concurrent économique, ne menace pas la France militairement. Elle recherche au contraire son amitié. Si quelques navires de guerre français patrouillent en mer de Chine, nul soldat chinois n‘approche nos côtes.

    Pourtant, un volumineux rapport (654 pages), diffusé en octobre 2021 par l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM, qui compte cinquante « chercheurs » et un relais de l’OTAN, officier supérieur de l’armée des États-Unis) alerte sur les « machiavéliennes » opérations de la Chine et sur ses complices Français, nommément dénoncés selon la méthode de McCarthy.

    Le rapport, où grouillent les erreurs, les contradictions et les fake news, est un acte d’allégeance de notre défense nationale à la politique étrangère des États-Unis et à son armée.

    Il prépare une guerre.

    Ce livre ne donne pas en exemple le système politique et économique chinois (ce n’est pas le sujet). Il n’est pas prochinois, il est pro-vérité. Il est un contre-rapport compact qui plaide pour l’amitié entre les peuples, pour l’indépendance de la France et pour la paix.

    Maxime Vivas est l’auteur de plusieurs livres sur la Chine (Ouïghours, pour en finir avec les « fake news », Dalaï Lama pas si zen). Jean-Pierre Page est ancien responsable du Département international de la CGT. Aymeric Monville a écrit divers essais de philosophie politique. Tous trois sont, avec d’autres complices, coresponsables – mais pas coupables ! – du livre La Chine sans œillères, publié en 2021 aux éditions Delga et qui n’a pas manqué de retenir l’attention de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire. Cet ouvrage s’honore d’une préface du contre-amiral Claude Gaucherand, officier de la légion d’honneur.

     

  • La Chine sans œillères

    fichier-couv-la-Chine-sans-oeillères-600x899.jpgJournaliste, écrivain, professeur d’université, médecin, essayiste, économiste, énarque, chercheur en philosophie, membre du CNRS, ancien ambassadeur, collaborateur de l’ONU, ex-responsable du département international de la CGT, ancien référent littéraire d’ATTAC, directeur adjoint d’un Institut de recherche sur le développement mondial, attaché à un ministère des Affaires étrangères, animateur d’une émission de radio, animateur d’une chaîne de télévision, ils sont dix-sept intellectuels, qui nous parlent ici de la Chine depuis l’Europe, l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Asie.

    Ce livre vise un public que nos médias maintiennent dans une grave ignorance de la Chine.

    Ce que beaucoup de Français croient, c’est que le « régime » communiste chinois, dont LA langue est le mandarin, fait travailler les enfants, opprime les minorités, éradique les cultures, persécute les croyants. Sur fond d’un racisme implicite s’est construite une image négative de ce pays et d’un peuple qui font peur (« le péril jaune »), alors même que la politique étrangère de la Chine, telle que la définit le président Xi Jinping, n’est pas basée sur une volonté de domination du monde (contrairement à celle affichée par les États-Unis d’Amérique), mais sur la notion de « communauté de destins ». Il ne s’agit pas ici de faire un éloge béat de la Chine, de suggérer que la France ferait bien de s’inspirer de son système politique, économique, médiatique, policier, militaire, judiciaire, syndical. Nous avons notre propre système, perfectible. La Chine a le sien, sur lequel nous avons peu de prises, dirigé par un parti communiste désormais centenaire (né le 23 juillet 1921) et fort de 90 millions d’adhérents.

    Il ne s’agit donc pas de se positionner en « pro-chinois », mais en « pro-vérité » en invalidant des mensonges, en apportant des informations sur ce qui se passe en Chine et qui explique son dynamisme. Avec : Tony Andréani, Badia Benjelloun, Ahmed Bensaada, Jean-Claude Delaunay, Yifan Ding, Bruno Drweski, Albert Ettinger, Bruno Guigue, Rémi Herrera et Long Zhiming, Jiaqi Hou, Tamara Kunanayakam, Romain Migus, Jean-Pierre Page, Eduardo Regalado, Maxime Vivas, Ruolin Zheng.

    Préface de Mobo Gao.

  • Dialogue n°11 : la coopération par le sport

    chine, Europe, sportLe président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a qualifié de « vraiment exceptionnels » les Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022 lors de la soirée de clôture, le 20 février. Il a également exprimé sa gratitude envers « le peuple chinois, nos hôtes bienveillants ». Ces Jeux, marqués par des cérémonies d’ouverture et de clôture à couper le souffle, ont réuni plus de 2 800 athlètes de 91 pays et régions.

    Pour la première fois de son histoire, la Chine était représentée dans tous les sports et toutes les disciplines. Elle a remporté neuf médailles d’or, dont cinq dans des épreuves sur neige. Avant cela, sur les treize médailles d’or qu’elle avait recueillies aux précédents JO d’hiver, une seule venait de la catégorie « ski ». C’est la raison pour laquelle Thomas Bach a félicité la Chine, en chinois, et lui a souhaité « la bienvenue en tant que pays de sports d’hiver ». La délégation chinoise a obtenu les meilleurs résultats de son histoire aux JO d’hiver. Toutefois, il ne s’agit plus seulement de scruter le tableau des classements et des médailles, mais d’adresser également les encouragements les plus sincères aux perdants.

    Lors des XIe Jeux asiatiques qui ont eu lieu dans la capitale chinoise en 1990, la mascotte de ces rencontres sportives, le panda Panpan, tenait dans sa patte une médaille d’or comme s’il venait de finir vainqueur d’une course. Tandis que dans la paume de Bing Dwen Dwen, la mascotte des JO d’hiver 2022, se trouve un coeur symbolisant l’amour pour l’humanité.

     Le snowboardeur Su Yiming, après être devenu champion, a laissé éclater sa vive émotion et a pris dans ses bras son entraîneur japonais Sato Yasuhiro. La skieuse acrobatique américaine Ashley Caldwell, même si elle n’a pas décroché de titre, n’a pas hésité à étreindre son adversaire chinoise Xu Mengtao, arrivée en tête pour ses quatrièmes JO d’hiver. Le fondeur finlandais Iivo Niskanen, bien qu’il ait effectué le meilleur temps, a attendu que le dernier compétiteur, le Colombien Carlos Andres Quintana, franchisse la ligne d’arrivée pour lui faire un « hug ». Ces moments faisant fi des frontières et de la politique, et mettant en avant l’effort et le partage, ont ému les spectateurs.

    Abdulla Shahid, président de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a assisté à la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver de Beijing 2022 et a déclaré : « Les Jeux olympiques représentent le meilleur de l’humanité. Les sportifs se rassemblent pour concourir dignement, et accepter la victoire avec humilité et l’échec avec courtoisie. » Nous avons pu voir des athlètes hisser haut le drapeau de leur pays sur le podium des JO d’hiver de Beijing, sous les embrassades et les félicitations de leurs concurrents. Il en ressort un esprit olympique « plus solidaire », au-delà de la compétition pure et dure. Un bel esprit qui devrait être appliqué dans de nombreux domaines où l’union fait la force, tels que le combat contre le COVID-19, la lutte contre le changement climatique et l’accélération de la reprise économique.

     Lu Rucai 

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