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Livres

  • Le Cri de la Perse : un pont poétique entre les cultures

    Tahoura Tabatabaï-Vergnet, poésie, Perse, livre, dialogue, gouvernance mondialeSur le blog Dialogue Chine Europe Afrique, qui s’efforce de tisser des liens pour une compréhension mutuelle et des coopérations durables, le recueil de Tahoura Tabatabaï-Vergnet, Le Cri de la Perse, se présente comme un plaidoyer universel. À travers une poésie ancrée dans la mémoire et l’exil, l’autrice nous invite à réfléchir aux racines culturelles, à l’importance de la transmission et à l’avenir que nous voulons construire ensemble.

    Une mémoire universelle

    Le Cri de la Perse ne parle pas uniquement de l’Iran ou de la Perse d’autrefois. Il nous tend un miroir dans lequel chaque culture peut se reconnaître : l’expérience de l’exil, le besoin de préserver un patrimoine menacé, et surtout, l’espoir d’un renouveau. Ces thématiques résonnent profondément dans le dialogue entre les continents.

    Les poèmes comme La valise de l’exil ou Je viens d’un pays explorent cette douleur universelle d’être déraciné, mais aussi la capacité de l’âme humaine à se réinventer. Loin de se refermer sur la nostalgie, ces vers ouvrent des perspectives : ils questionnent notre capacité à accueillir l’autre, à reconnaître ses luttes comme les nôtres.

    Le rôle des femmes dans la construction d’un avenir commun

    Au cœur de ce recueil, Tahoura Tabatabaï-Vergnet place les femmes, non pas comme des figures passives, mais comme les piliers de la résistance et de la reconstruction. Dans La Lionne de Perse, l’autrice célèbre ces femmes courageuses qui, par leur combat quotidien, façonnent le monde de demain.

    Cette reconnaissance du rôle des femmes transcende les frontières. En Afrique, en Chine, et en Europe, les femmes ont toujours été des actrices centrales dans la transmission culturelle et la résilience face aux défis sociaux. Ce recueil rappelle l’importance de leur donner une voix, non seulement pour raconter l’Histoire, mais pour construire un futur équitable et inclusif.

    Une poésie qui relie les continents

    L’un des messages les plus puissants de Le Cri de la Perse est que l’art et la culture sont des ponts entre les peuples. À travers les références à la poésie persane classique, aux traditions orales, et aux symboles universels comme les arbres ou les racines, Tahoura Tabatabaï-Vergnet montre que la beauté et la douleur peuvent transcender les différences.

    Ce dialogue entre passé et présent, entre cultures locales et mondiales, est essentiel pour rapprocher des régions souvent perçues comme éloignées. Les luttes des femmes iraniennes évoquées dans le recueil trouvent des échos en Afrique et en Chine, où les femmes se battent également pour l’éducation, la justice, et l’égalité.

    La nécessité d’un dialogue global

    Le Cri de la Perse nous rappelle que les défis auxquels nous faisons face – qu’il s’agisse de la préservation des cultures, de la reconnaissance des droits des femmes, ou de la coexistence pacifique – sont universels. Ce recueil invite Chine, Europe, et Afrique à engager une conversation sincère sur la manière dont l’art peut devenir un vecteur de changement.

    En lisant ces poèmes, nous ne voyons pas seulement l’histoire d’une femme ou d’un pays, mais celle d’un monde où chaque culture a quelque chose à offrir. Tahoura Tabatabaï-Vergnet nous tend un fil d’Ariane : celui de la poésie, pour relier les âmes et bâtir un avenir commun.

    À travers ses mots, elle nous invite à tendre la main, à écouter, et à agir pour que les cris du passé deviennent les hymnes d’un avenir solidaire.

  • Yoga : un pont entre savoirs ancestraux et sciences modernes

    Najat Zahid-Méaulle, yoga, lien, culture, savoir, pratique, réflexion, médecine(Réflexions autour de Yoga Inspiré : Une vision scientifique, de Najat Zahid-Méaulle)

    Dans un monde toujours plus interconnecté, la quête de compréhension entre cultures est plus essentielle que jamais. Le yoga, pratique millénaire originaire de l’Inde, s’est imposé comme un langage universel du bien-être. Pourtant, cette discipline dépasse largement les frontières du simple exercice physique : elle reflète un dialogue entre traditions anciennes et sciences modernes. C’est ce que met en lumière Najat Zahid-Méaulle dans son ouvrage Yoga Inspiré : Une vision scientifique, publié par La Route de la Soie - Éditions.

    Un voyage au croisement des cultures et des disciplines

    Le yoga, dans sa diffusion mondiale, est devenu un carrefour culturel où se rencontrent différentes approches du corps et de l’esprit. Si ses racines plongent profondément dans les traditions indiennes, son universalité le rend pertinent pour des réflexions qui dépassent les clivages géographiques. En Afrique, en Europe, et en Chine, il existe des philosophies et pratiques qui, comme le yoga, cherchent à harmoniser le corps et l’esprit.

    Zahid-Méaulle adopte une approche novatrice en plaçant le yoga dans un cadre scientifique. Avec une rigueur issue de sa formation en biologie, elle explore les effets physiologiques des postures, de la respiration et de la méditation. Mais loin de s’enfermer dans une vision uniquement scientifique, elle dialogue également avec des traditions philosophiques, qu’elles soient orientales ou occidentales. Une invitation, donc, à considérer le yoga comme un pont entre des savoirs multiples.

    Le yoga et les approches africaines et chinoises du corps

    Dans les cultures africaines, le mouvement et la connexion avec la nature jouent un rôle central dans la quête d’équilibre. Les danses rituelles, souvent associées à des pratiques de guérison ou de communion spirituelle, rappellent l’intention du yoga : unir le corps et l’esprit. En Chine, des disciplines comme le Tai Chi ou le Qi Gong partagent avec le yoga l’idée d’une circulation énergétique, incarnée dans les chakras pour le yoga et dans les méridiens pour la médecine traditionnelle chinoise.

    Yoga Inspiré ouvre un espace pour penser ces convergences. Zahid-Méaulle, en reliant les bienfaits du yoga à la science, permet d’envisager une pratique où les traditions locales et les découvertes modernes se complètent. Ce dialogue est particulièrement pertinent dans des régions comme l’Afrique et l’Asie, où la valorisation des savoirs ancestraux est parfois mise en tension avec les normes scientifiques occidentales.

    Un outil pour la coopération et la santé globale

    Alors que les défis de santé publique s’intensifient, le yoga pourrait-il être un outil de coopération internationale ? La réponse apportée par Zahid-Méaulle est claire : oui, à condition de respecter la diversité des approches et des contextes culturels. Le yoga, enseigné comme un art de vivre et non comme une norme, peut contribuer à améliorer la santé physique et mentale tout en créant des passerelles entre les peuples.

    En Chine, où le bien-être collectif est un pilier sociétal, l’intégration du yoga dans des pratiques de soin ou de prévention pourrait enrichir des systèmes déjà ancrés dans la tradition. En Afrique, où l’accès aux soins est inégal, promouvoir une discipline accessible comme le yoga pourrait s’inscrire dans des stratégies locales de santé. Et en Europe, où le stress et l’isolement augmentent, le yoga peut réintroduire une dimension collective et introspective.

    Un dialogue pour demain

    Le livre de Najat Zahid-Méaulle n’est pas seulement un guide pour mieux comprendre le yoga ; il est un appel à coopérer, à échanger et à construire ensemble. En reliant les savoirs anciens à la modernité, en croisant les perspectives de plusieurs continents, Yoga Inspiré illustre que l’harmonie individuelle peut nourrir des dynamiques de paix collective. Dans un monde où les fractures culturelles et économiques sont nombreuses, chaque posture, chaque souffle conscient peut devenir un geste pour tisser des liens.

    Que vous soyez en Afrique, en Chine, ou en Europe, Yoga Inspiré vous invite à reconsidérer cette pratique comme une opportunité de créer des ponts – entre soi et les autres, entre traditions et modernité, entre corps et esprit. À méditer.

  • Zhao Lihong : une poésie entre contemplation et transformation

    zhao lihong,poésie,chine,littérature,route de la soie - Éditions,littérature chinoise,chine contemporaineDans un monde en perpétuelle mutation, où les changements semblent souvent nous échapper, la poésie de Zhao Lihong apparaît comme un refuge et un miroir, une invitation à explorer les métamorphoses intérieures qui rythment l’existence humaine. Le recueil Métamorphose(s) , publié en français aux éditions La Route de la Soie - Éditions et traduit par Sonia Bressler, capture avec justesse cette essence insaisissable de la transformation. À travers des vers à la fois subtils et profonds, Zhao nous guide dans une réflexion sur le temps, la mémoire, la nature humaine et la beauté de l’impermanence.

    Une exploration poétique de la métamorphose

    Métamorphose(s)  n’est pas un simple recueil de poèmes ; il s’agit d’un voyage introspectif et méditatif dans lequel Zhao Lihong interroge les changements intérieurs et extérieurs. Ses vers, empreints d’une sagesse douce et mélancolique, sont souvent comparés aux œuvres des poètes chinois anciens, comme Li Bai ou Du Fu, qui savaient capter l’instant pour en révéler l’infini. Cependant, Zhao va plus loin en mêlant à sa poésie une réflexion contemporaine sur l’individualité, les souvenirs et les émotions fugaces qui façonnent l’homme moderne.

    Des poèmes comme « Mémoire » et « Répétition » déploient une réflexion poétique autour du temps et des souvenirs. Dans « Mémoire », Zhao décrit ce dernier comme « le plus grand entrepôt / Entre le ciel et la terre », avec des « tiroirs fermés à clé » qui s’ouvrent de manière imprévisible. Cette approche unique transforme chaque instant en une réminiscence vivante, où l’éphémère est aussi précieux que l’éternel. En lisant ces lignes, on ressent presque physiquement le poids et la texture des souvenirs, ces empreintes du passé qui, tout en étant invisibles, façonnent nos vies présentes.

    La métamorphose comme philosophie de vie

    Pour Zhao Lihong, la métamorphose est à la fois une nécessité et une philosophie de vie. Dans le poème éponyme « Métamorphoses », l’auteur joue avec les dualités de l’existence : être étiré pour devenir une « route droite » ou réduit à un simple « clou de fer », se transformer en fleur « épanouie et belle / Mais ne vivant qu’un jour ». Ce jeu avec les opposés, ces allers-retours entre grandeur et petitesse, dureté et fragilité, rappellent que l’essence de la vie est un mouvement perpétuel de changements. En incarnant tour à tour des objets du quotidien et des éléments naturels, Zhao insuffle une spiritualité palpable à ses mots, rappelant que chaque être humain est lui-même un lieu de transition.

    Cette philosophie s’ancre dans la culture chinoise, qui voit l’individu comme une partie d’un tout en constante évolution. Dans la pensée taoïste, le changement est une condition essentielle à la vie, et Métamorphose(s)  en est l’illustration poétique. Zhao Lihong, par ses mots, nous rappelle que se métamorphoser, c’est en quelque sorte accepter de vivre, d’aimer, de souffrir, et de se perdre, pour ensuite se retrouver dans une nouvelle version de soi-même.

    La poésie de l’intime et de l’universel

    L’un des traits marquants de la poésie de Zhao Lihong est sa capacité à conjuguer l’intime et l’universel. La simplicité apparente de ses mots cache une profondeur qui résonne bien au-delà des frontières culturelles. Que l’on soit familier ou non avec la culture chinoise, ses vers s’adressent directement aux émotions humaines universelles : le désir de connexion, la peur de l’oubli, la quête de sens. Dans « Le miroir du cœur », Zhao écrit : « Il est la fin de mes sensations / Et le début de mes émotions ». Cette phrase résume l’aptitude de l’auteur à articuler ce moment suspendu entre le monde extérieur et la vie intérieure, entre ce que nous percevons et ce que nous ressentons.

    Le lecteur, qu’il soit d’Europe, d’Afrique ou d’Asie, trouve dans métamorphose(s) une résonance avec ses propres questionnements. Cette universalité, couplée à la finesse du langage, est ce qui rend la poésie de Zhao si précieuse. Elle est à la fois un reflet fidèle de la culture chinoise et une porte ouverte vers une compréhension universelle de l’âme humaine.

    La voix de la Chine contemporaine dans une langue poétique

    Au-delà de la beauté de ses vers, Métamorphose(s)  offre un aperçu de la Chine contemporaine à travers le prisme de la poésie. Zhao Lihong, en tant que directeur de l’Association des écrivains de Chine et vice-président de l’Association des écrivains de Shanghai, représente l’une des voix majeures de la littérature chinoise actuelle. Son œuvre témoigne de la vitalité et de la diversité de la poésie chinoise contemporaine, souvent méconnue en dehors de ses frontières.

    Grâce à la traduction de Sonia Bressler, le public francophone peut découvrir une langue poétique d’une rare intensité. Bressler parvient à conserver la musicalité et la profondeur des vers de Zhao, offrant une traduction respectueuse et fidèle qui rend hommage à l’esprit original du texte. En rendant accessible cette voix chinoise, La Route de la Soie - Éditions contribue à renforcer le dialogue culturel entre la Chine, l’Europe et l’Afrique, unissant les lecteurs autour d’un amour partagé pour la poésie et les mots.

    Métamorphose(s) : une invitation à l’introspection

    En conclusion, Métamorphose(s)  de Zhao Lihong est bien plus qu’un simple recueil de poésie. C’est un appel à la contemplation et à l’introspection, une invitation à ralentir et à écouter les transformations subtiles qui s’opèrent en chacun de nous. Dans un monde qui va toujours plus vite, les poèmes de Zhao Lihong sont une bouffée d’air, une pause bienveillante pour l’âme.

    À travers ce recueil, Zhao nous rappelle la beauté de l’éphémère, l’importance de cultiver un regard curieux et sensible sur notre propre existence. Ses mots résonnent comme un écho lointain, nous poussant à nous interroger : comment chaque changement, aussi imperceptible soit-il, fait-il de nous ce que nous sommes aujourd’hui ? En ce sens, Métamorphose(s) est une œuvre d’une grande sagesse, un véritable trésor poétique qui, à l’instar des classiques, résonnera encore longtemps dans le cœur des lecteurs.

     

    Informations pratiques :

    •Titre : Métamorphose(s)

    •Auteur : Zhao Lihong

    •Traduction : Sonia Bressler

    •Éditeur : La Route de la Soie - Éditions

    •ISBN : 978-2-493255-79-2

    •Prix : 16€

     

     

  • Dans l'ombre du fils du ciel

    Laurent Cibot, ombre du fils du ciel, livre, chine, france, dialogue Parution du livre de Laurent Cibot, Dans l'ombre du fils du ciel ou le destin extraordinaire de Pierre Martial Cibot jésuite à la cour de l'Empereur de Chine au XVIIIe siècle. Ce livre est un pont tisser entre deux cultures : celle française et celle chinoise. Il met en évidence les difficultés rencontrées par les premiers jésuites en Chine qui essayaient de comprendre la civilisation chinoise. 

    Que savons-nous de la Chine ? Comment cette connaissance nous est-elle parvenue ? Il est passionnant de découvrir le destin extraordinaire de Pierre Martial Cibot, un jésuite à la cour de l'empereur de Chine au XVIIIe siècle. 

    Comme le souligne Jean-Pierre Raffarin dans la préface de ce livre "on a du mal à imaginer aujourd'hui des débats qui ont pu animer les sociétés européennes du XVIIe et du XVIIIe siècles, e n France et en Angleterre notamment, sur le régime politique chinois. Les partisans des Lumières comme Voltaire ou John Locke, opposaient les moeurs politiques et le pouvoir jugé excessif de leurs monarques, au gouvernement éclairé des Empereurs de Chine, avec une administration de mandarins bien formés et dévoués à l'intérêt général, qui tempéraient leur pouvoir en filtrant les décisions qu'ils devaient prendre". Découvrir ce que fit, en son temps, Pierre Martial Cibot, nous permet de mesurer l'écart de nos civilisations, mais aussi leurs ressemblances. Il est passionnant de lire son érudition, sa capacité à nous inciter à avoir l'esprit curieux envers la Chine. Nous sommes ainsi éblouis par ce que les jésuites ont su apporter tant à la Chine qu'à la France. Un savoir, une transmission dont il est plus que nécessaire aujourd'hui de faire revivre. Le travail de Laurent Cibot est ici fantastique, et l'on comprend sa volonté de retrouver les traces de son ancêtre.

  • Les Divagations des antichinois en France

     

    Divagation, anti-chinois, presse, france Le péril jaune » ! Cette expression, née à la fin du xixe siècle, a fait florès dans les milieux politiques, médiatiques, littéraires de l’époque. Elle exprimait en trois mots la terreur de l’Occident à l’annonce de prochaines invasions par des hordes asiatiques, féroces et insondables.

    En ce début de xxie siècle, la Chine, pacifique concurrent économique, ne menace pas la France militairement. Elle recherche au contraire son amitié. Si quelques navires de guerre français patrouillent en mer de Chine, nul soldat chinois n‘approche nos côtes.

    Pourtant, un volumineux rapport (654 pages), diffusé en octobre 2021 par l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM, qui compte cinquante « chercheurs » et un relais de l’OTAN, officier supérieur de l’armée des États-Unis) alerte sur les « machiavéliennes » opérations de la Chine et sur ses complices Français, nommément dénoncés selon la méthode de McCarthy.

    Le rapport, où grouillent les erreurs, les contradictions et les fake news, est un acte d’allégeance de notre défense nationale à la politique étrangère des États-Unis et à son armée.

    Il prépare une guerre.

    Ce livre ne donne pas en exemple le système politique et économique chinois (ce n’est pas le sujet). Il n’est pas prochinois, il est pro-vérité. Il est un contre-rapport compact qui plaide pour l’amitié entre les peuples, pour l’indépendance de la France et pour la paix.

    Maxime Vivas est l’auteur de plusieurs livres sur la Chine (Ouïghours, pour en finir avec les « fake news », Dalaï Lama pas si zen). Jean-Pierre Page est ancien responsable du Département international de la CGT. Aymeric Monville a écrit divers essais de philosophie politique. Tous trois sont, avec d’autres complices, coresponsables – mais pas coupables ! – du livre La Chine sans œillères, publié en 2021 aux éditions Delga et qui n’a pas manqué de retenir l’attention de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire. Cet ouvrage s’honore d’une préface du contre-amiral Claude Gaucherand, officier de la légion d’honneur.

     

  • La Chine sans œillères

    fichier-couv-la-Chine-sans-oeillères-600x899.jpgJournaliste, écrivain, professeur d’université, médecin, essayiste, économiste, énarque, chercheur en philosophie, membre du CNRS, ancien ambassadeur, collaborateur de l’ONU, ex-responsable du département international de la CGT, ancien référent littéraire d’ATTAC, directeur adjoint d’un Institut de recherche sur le développement mondial, attaché à un ministère des Affaires étrangères, animateur d’une émission de radio, animateur d’une chaîne de télévision, ils sont dix-sept intellectuels, qui nous parlent ici de la Chine depuis l’Europe, l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Asie.

    Ce livre vise un public que nos médias maintiennent dans une grave ignorance de la Chine.

    Ce que beaucoup de Français croient, c’est que le « régime » communiste chinois, dont LA langue est le mandarin, fait travailler les enfants, opprime les minorités, éradique les cultures, persécute les croyants. Sur fond d’un racisme implicite s’est construite une image négative de ce pays et d’un peuple qui font peur (« le péril jaune »), alors même que la politique étrangère de la Chine, telle que la définit le président Xi Jinping, n’est pas basée sur une volonté de domination du monde (contrairement à celle affichée par les États-Unis d’Amérique), mais sur la notion de « communauté de destins ». Il ne s’agit pas ici de faire un éloge béat de la Chine, de suggérer que la France ferait bien de s’inspirer de son système politique, économique, médiatique, policier, militaire, judiciaire, syndical. Nous avons notre propre système, perfectible. La Chine a le sien, sur lequel nous avons peu de prises, dirigé par un parti communiste désormais centenaire (né le 23 juillet 1921) et fort de 90 millions d’adhérents.

    Il ne s’agit donc pas de se positionner en « pro-chinois », mais en « pro-vérité » en invalidant des mensonges, en apportant des informations sur ce qui se passe en Chine et qui explique son dynamisme. Avec : Tony Andréani, Badia Benjelloun, Ahmed Bensaada, Jean-Claude Delaunay, Yifan Ding, Bruno Drweski, Albert Ettinger, Bruno Guigue, Rémi Herrera et Long Zhiming, Jiaqi Hou, Tamara Kunanayakam, Romain Migus, Jean-Pierre Page, Eduardo Regalado, Maxime Vivas, Ruolin Zheng.

    Préface de Mobo Gao.