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Revue Dialogue

  • Numéro 21 de Dialogue Chine-France

    Dialogue, Chine, France, numéro 21, Afrique, Europe, destin

     

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    REPORTAGES VIDÉOS 

    La coopération nucléaire sino-française évolue vers de nouveaux horizons 

    Un designer au pied de la Grande Muraille 

    À NOS LECTEURS 

    Les « mains jointes » de la coopération sino-africaine 

    EN BREF 

    Les échanges culturels sino-français célébrés à Paris 

    PRÉFACE 

    La coopération Chine-Afrique stimule la modernisation en Afrique 

    FOCUS 

    La convergence sino-africaine s’accélère  

    Le rêve sino-africain de modernisation 

    Une communauté d’avenir partagé de tout temps à l’ère nouvelle 

    La Chine accompagne la modernisation du Nigéria 

    Nouvelle étape d’une coopération stratégique Chine-Afrique 

    INFOGRAPHIE 

    La coopération sinoafricaine en chiffres  

    EXEMPLES 

    Une odyssée agricole sino-ougandaise sous l’égide de la coopération Sud-Sud 

    RELATIONS INTERNATIONALES 

    Un moment charnière pour la Chine et l’UE 

    TENDANCES 

    La Chine à la pointe de la transition verte 

    Les énergies renouvelables ont le vent en poupe 

    PORTRAIT 

    Des balades-découvertes inédites à Shanghai 

    Li Song : un trait d’union « débridé » 

    TOURISME 

    Altay, une perle du nord du Xinjiang 

    CULTURE 

    Quand Kangxi rencontrait Louis XIV 

    Black Myth : Wukong à la conquête du monde 

    Les objets de la dynastie des Han 

    LA VOIX DES JEUNES EXPERTS 

    Les professionnels au service de la coopération sino-africaine 

    Comprendre l’essence de la relation Chine-Afrique 

    LIVRES

    Qu’est-ce que la ténacité chinoise ? 

  • Dialogue n°20 : Faire rayonner l'esprit sino-français

    Dialogue Chine-France n°20, Dialogue, Chine, Europe, Afrique,

     

    • Dialogue Chine-France n°20
    • Genre : Revue / Magazine
    • Format : 17,3 x 25,5 cm
    • Nombre de pages : 84
    • Juillet 2024

     

     

    Pour ce numéro 20 de Dialogue Chine-France, nous vous proposons un voyage fascinant à travers six décennies de relations diplomatiques entre la Chine et la France. À l’occasion de la visite d’État du président chinois Xi Jinping en France, célébrée du 5 au 7 mai, nous revisitons les éléments clés qui ont façonné et continuent de guider cette amitié historique.

    Une visite historique : le président Xi Jinping, dans une tribune publiée le 5 mai dans Le Figaro, a affirmé l’engagement de la Chine à travailler avec la France pour faire rayonner l’esprit sino-français. Cette déclaration marque un moment crucial dans les relations entre les deux nations, rappelant les valeurs fondamentales définies il y a dix ans : indépendance, compréhension mutuelle, clairvoyance et bénéfice mutuel.

     

    Les piliers d’une relation durable :  l’indépendance est une valeur partagée par la Chine et la France. Emmanuel Macron a réitéré l’importance d’une diplomatie indépendante et de l’autonomie stratégique de l’Europe lors de sa visite en Chine en avril 2023. Ce respect mutuel de la souveraineté est le ciment d’une relation solide et durable.

    La compréhension mutuelle est le socle du développement des relations sino-françaises. En six décennies, les deux nations ont bâti des liens fondés sur le respect et l’égalité. En cette Année sino-française du tourisme culturel et avec les Jeux olympiques de Paris 2024 à l’horizon, la coopération s’étend dans des domaines variés, favorisant des échanges riches et fructueux.

    La clairvoyance a permis aux dirigeants des deux pays de transcender les divergences pour atteindre une coexistence pacifique et une coopération bénéfique. Des projets stratégiques comme les centrales nucléaires et les lignes de production aéronautique témoignent de cette vision commune et de la réussite des initiatives bilatérales.

    Le bénéfice mutuel est le moteur de cette relation dynamique. En 2023, les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint 78,9 milliards de dollars, illustrant la robustesse des liens économiques. La coopération s’étend désormais aux énergies vertes et à l’intelligence artificielle, ouvrant de nouvelles perspectives pour les deux nations.

     

    Un partenariat pour la stabilité mondiale :  alors que le monde traverse des changements majeurs, les relations sino-françaises jouent un rôle crucial dans la gestion des relations internationales. L’esprit sino-français, fondé sur l’indépendance, la compréhension mutuelle, la clairvoyance et le bénéfice mutuel, guide le développement de cette relation au rythme soutenu.

    La Chine et la France, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, portent une responsabilité partagée pour promouvoir la paix et la stabilité mondiales. Ce partenariat stratégique est essentiel pour affronter les défis du XXIe siècle et contribuer à un avenir harmonieux et prospère.

     

    Un regard vers l’avenir :  en ce moment charnière, Dialogue Chine-France continue de promouvoir une meilleure compréhension et un dialogue constructif entre les deux nations. À travers ce vingtième numéro, nous célébrons non seulement l’histoire riche des relations sino-françaises, mais aussi les perspectives prometteuses pour l’avenir.

    Rejoignez-nous dans cette exploration passionnante et découvrez comment l’esprit sino-français continue d’influencer et de renforcer les liens entre la Chine et la France, contribuant ainsi à un monde plus stable et plus prospère.

     

    Ont participé à ce numéro : CUI XIAOQIN, LU SHAYE (ambassadeur de Chine en France), ÉRIC ALAUZET (ancien président du Groupe d’amitié France-Chine de l’Assemblée nationale de France), CUI HONGJIAN (professeur à l’Université des langues étrangères de Beijing et directeur du Département d’études européennes à l’Institut chinois d’études internationales), XU ZHANCHEN (directeur du Département de recherche sur l’économie mondiale du Centre chinois pour les échanges économiques internationaux), ZHAO YONGSHENG (professeur de finances et directeur du Centre de recherche sur l’économie française, chercheur à l’Académie d’Innovation et de Gouvernance globales de l’Université du Commerce international et d’Économie), DAVID GOSSET (fondateur du Forum Chine-Europe). WANG YIWEI (professeur à l’Institut des relations internationales de l’Université Renmin de Chine), CHEN YUE (président de la Société d’études sur la culture navale de Mawei (Fujian)). JOHN ROSS (chercheur principal à l’Institut Chongyang d’études financières de l’Université Renmin de Chine relations internationales) ...

     

  • Dialogue n°12 : l'axe central de Beijing

    Dialogue Chine France n°12, Chine, Beijing, Pékin, Axe central, patrimoine

    • Dialogue Chine-France n°12
    • Genre : Revue / Magazine
    • Format : 17,3 x 25,5 cm
    • Nombre de pages : 84
    • Été 2022

     

    Avec ses sept sites du patrimoine culturel mondial, Beijing est la capitale qui en possède le plus grand nombre dans le monde. Et la capitale chinoise compte maintenant inscrire l’Axe central de Beijing à l’UNESCO. 

    L’Axe central de Beijing est une suite de paysages urbains longue de 7,8 km du nord au sud. Des bâtiments impériaux, des édifices rituels et des espaces consacrés aux célébrations nationales, aux installations urbaines et aux marchés destinés au quotidien des gens ordinaires, tout forme un ensemble intimement lié. On y retrouve en concentré la diversité et la richesse du vieux Beijing, son élégance symétrique, ainsi que l’agencement traditionnel de l’espace destiné à la cour au sud et au commerce au nord. Il reflète l’urbanisme des dynasties des Yuan, des Ming, des Qing, et de la période moderne, lui conférant une valeur culturelle unique. 

    En 2012, l’Axe central de Beijing a été inclus dans la Liste préliminaire du patrimoine culturel mondial en Chine. Ces dernières années, Beijing a accéléré le processus de demande d’inscription de l’Axe central à l’UNESCO. En 2021, le texte de candidature de l’Axe central de Beijing a été approuvé par le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO et il a été soumis à l’Administration d’État du patrimoine culturel par le gouvernement municipal de Beijing. 

    Beijing a toujours accordé une attention particulière à la protection d’ensemble du patrimoine urbain. Le Règlement sur la protection des sites historiques et culturels de Beijing promulgué en 2021 couvre toute la capitale. La protection de l’agencement urbain du vieux Beijing met en valeur ses particularités spatiales agréables, ouvertes, majestueuses et ordonnées. 

    Pour protéger et gérer le patrimoine culturel de l’Axe central de Beijing, et promouvoir sa transmission et son développement durable, le Règlement sur la protection du patrimoine culturel de l’Axe central de Beijing a été adopté le 25 mai 2022, après des années de délibération. Il entrera en vigueur le 1er octobre prochain et fournira la garantie juridique nécessaire pour protéger l’Axe central de Beijing, assurant son authenticité et son intégrité. 

    Le processus de candidature a aussi fait appel à la participation du public dans un esprit de partage. La rénovation des anciens quartiers et la gestion environnementale des artères ont non seulement ranimé la mémoire historique et culturelle commune des Pékinois, mais également amélioré les conditions de vie dans le vieux Beijing. Les activités liées à l’histoire et à la culture de l’Axe central de Beijing ont visé la jeune génération, et les plateformes numériques et en ligne ont également permis de surmonter les obstacles physiques pour mieux découvrir les sites. 

    L’Axe central de Bejing, c’est une histoire avec un avenir. La protection et la candidature à l’UNESCO lui redonnent une nouvelle vitalité tout en transmettant au monde les concepts esthétiques et d’harmonie de la Chine. 

     

    Ont participé à ce numéro : LU RUCAI (membre de la rédaction), CHEN MINGJIE (directeur du Bureau municipal du patrimoine culturel de Beijing), JIANG BO (professeur à l’Université du Shandong et vice-président du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) pour la Chine), LÜ ZHOU (professeur et directeur du Centre du patrimoine national relevant de l’Université Tsinghua), LI WEIWEN (chercheur en histoire de l’architecture et de l’urbanisation en Chine, post-docteur au Musée du Palais), GEORGIES SROUR (urbaniste français qui a fait des études en architecture à Beijing, puis en sinologie et en relations internationales à Paris), WANG HONGBO (chercheur adjoint à l’Institut d’histoire de l’Académie des sciences sociales de Beijing) , WANG CHONGCHEN (professeur à l’École d’ingénierie environnementale et de génie énergétique à l’Université de génie civil et d’architecture de Beijing),  LARS ULRIK THOM (fondateur de Beijing Postcards), PENG TIAN (héritière représentative du patrimoine culturel immatériel (PCI) au niveau national des « figurines en farine de la famille Peng »), HUGO MATHE (doctorant à l’Université de Pékin, SONG ZHUANGZHUANG est co-fondateur du Studio Diduhui), FRANCESCO BANDARIN (architecte italien, ancien directeur du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO et ancien sous-directeur général de l’UNESCO pour la culture), LIU TING (membre de la rédaction), ZHANG JINLING (chercheur à l’Institut d’études européennes relevant de l’Académie des sciences sociales de Chine, et secrétaire général du Centre de recherches sur le marxisme et la civilisation européenne) , HOU XUE (maître des arts et métiers de Beijing et héritier national de la technique de la laque incrustée d’or), ZHANG SHIQIAN (concepteur visuel, promoteur de la culture traditionnelle de Beijing), SONG ZHENZHON (crieur, passionné du folklore du vieux Beijing), YAN LONG (Professeur à l’École d’art et de design de l’Université de technologie de Beijing, et créateur de Scènes de l’Axe central de Beijing), CAO JINGZHOU (directeur du comité d’experts du Centre de recherche sur la culture de l’Axe central, à l’Institut de recherche sur le développement urbain de Beijing). 

  • Un patrimoine représentatif de la culture et de la sagesse orientales

    CHEN MINGJIE*  Dialogue Chine-France
     

    La civilisation ressemble à l’eau qui hydrate tous les êtres en silence. La Chine d’aujourd’hui est la Chine de l’Asie et la Chine du monde. En tant que capitale de la Chine, Beijing a une histoire et un patrimoine d’une grande richesse. 

    Parmi les sites historiques figure l’Axe central de Beijing, l’axe urbain antique le plus long et le plus complet au monde, qui transmet à l’humanité la conception esthétique d’harmonie, l’étiquette et les valeurs de la nation chinoise. 

    Comme en France avec l’Axe central de Paris qui s’étend à partir de l’avenue des Champs-Elysées, c’est le même reflet de la puissance culturelle, avec une poursuite esthétique et des concepts culturels uniques, chacun avec sa propre beauté et rivalisant de beauté en même temps. 

    Faire rayonner ensemble la culture 

    L’Axe central de Beijing s’étend du sud au nord à travers des éléments constitutifs du patrimoine tels que Yongdingmen, la porte du Méridien, la Cité interdite, le parc Jingshan, la Tour de la cloche et la Tour du tambour. C’est l’âme et l’épine dorsale de Beijing, avec sa configuration et son agencement, témoins de l’évolution des générations et de la vie sociale du pays. C’est un patrimoine culturel précieux dans l’histoire du développement urbain et de l’art architectural. 

    Des touristes étrangers découvrent l’Axe central de Beijing devant la porte du Méridien à la Cité interdite, le 15 mars 2020.

    L’Axe central de Paris et l’Axe central de Beijing ont des antécédents similaires. Ils étaient à l’origine une route impériale et se sont progressivement développés à différentes périodes. Ils ont une longue tradition culturelle et une signification historique riche. Le célèbre Musée du Louvre de Paris et la Cité interdite de Beijing sont situés sur un axe central et expriment la cristallisation de la sagesse de la culture des palais d’Orient et d’Occident. 

    Ces deux axes centraux se contemplent et se complètent de manière unique dans l’apprentissage mutuel des civilisations orientales et occidentales. En 2012, l’Axe central de Beijing a été inclus dans la Liste préliminaire du patrimoine culturel mondial de la Chine. En 2021, le format de la candidature a été approuvé par le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le 25 mai 2022, le Règlement sur la protection du patrimoine culturel de l’Axe central de Beijing a été adopté et publié. Parallèlement, nous continuons à promouvoir la protection du patrimoine culturel et la participation du public dans l’Axe central de Beijing. 

    Les valeurs de la culture chinoise 

    La valeur historique et culturelle de l’Axe central de Beijing est comme une encyclopédie contenant l’esprit de la nation chinoise de l’Antiquité à nos jours, et reflète également les valeurs de « centralité, droiture, harmonie et unité » propres à la civilisation chinoise, et leur contribution à l’humanité. 

    L’Axe central de Beijing est d’abord un concentré de culture traditionnelle chinoise. Les idées philosophiques relatives au respect de la centralité, de la combinaison des rites et de la musique, et d’unité entre l’homme et la nature, qui contiennent la sagesse des anciens, s’y reflètent. 

    Les sites du patrimoine architectural avec leur symétrie axiale le long de l’Axe central de Beijing illustrent ensuite l’esthétique et la pensée de la nation chinoise. L’histoire et la culture sont l’âme d’une ville. La protection du patrimoine historique et culturel de la ville est comme la protection de sa propre vie pour assurer continuellement sa transmission et son développement. 

    La nature historique et culturelle de l’Axe central de Beijing permet enfin de montrer au monde la Chine ancienne et la Chine moderne dans sa diversité. De la dynastie des Yuan à nos jours, elle a une histoire de plus de 700 ans, mais elle est encore vivante et en développement. Cette vitalité infinie est la vitrine de la confiance culturelle en soi de la capitale d’un grand pays. 

    Un patrimoine vivant à préserver 

    Ces dernières années, des résultats remarquables ont été obtenus dans la protection globale du vieux Beijing, et la renaissance de l’Axe central a eu un effet d’entraînement. 

    Nous avons insisté sur la priorité à la protection du patrimoine et encouragé la protection et la rénovation du Temple des ancêtres impériaux, de la porte du Méridien, du parc Jingshan, de la Tour de la cloche et de la Tour du tambour. La protection des paysages historiques urbains et la mise en valeur scientifique ont été combinées pour préserver le patrimoine, éliminer tout danger latent, et étendre la superficie des zones ouvertes. 

    Un TGV Beijing-Tianjin passe devant Yongdingmen, le 10 novembre 2017. 

    Nous prenons en compte l’approche centrée sur le peuple et faisons de la candidature au patrimoine mondial une aventure commune, avec la participation des gens. Nous avons fait des rénovations pour que les gens puissent vivre confortablement, que l’environnement soit plus beau et que le charme du vieux Beijing renaisse. Nous avons organisé des activités culturelles afin que les gens puissent vraiment ressentir l’élégance de l’Axe central de Beijing et participer à sa construction et à son développement. 

    Nous tenons à la diversité culturelle, à la coexistence inclusive de la tradition urbaine et de la modernité, de la culture matérielle et immatérielle ; nous avons restauré la pratique rituelle à l’Autel de l’agriculture, dégagé la perspective de l’Axe central et exposé de nouveau la vue historique nord-sud. Nous avons aussi mis en place l’Axe central numérique et l’Axe central du cloud afin de pouvoir le faire entrer dans tous les foyers. 

    Le président Xi Jinping a souligné que les civilisations communiquent par la diversité, apprennent les unes des autres par les échanges, et se développent grâce à l’apprentissage mutuel. 

    Les deux axes centraux de Beijing et de Paris sont la ligne culturelle qui les relie, la cristallisation de la sagesse humaine, et une ligne urbaine qui se développe de manière ininterrompue. Ils continueront à apprendre l’un de l’autre, embrasseront le monde de façon plus ouverte et contribueront à l’humanité de façon plus vivante. 

    *CHEN MINGJIE est directeur du Bureau municipal du patrimoine culturel de Beijing 

  • Dialogue n°11 : la coopération par le sport

    chine, Europe, sportLe président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a qualifié de « vraiment exceptionnels » les Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022 lors de la soirée de clôture, le 20 février. Il a également exprimé sa gratitude envers « le peuple chinois, nos hôtes bienveillants ». Ces Jeux, marqués par des cérémonies d’ouverture et de clôture à couper le souffle, ont réuni plus de 2 800 athlètes de 91 pays et régions.

    Pour la première fois de son histoire, la Chine était représentée dans tous les sports et toutes les disciplines. Elle a remporté neuf médailles d’or, dont cinq dans des épreuves sur neige. Avant cela, sur les treize médailles d’or qu’elle avait recueillies aux précédents JO d’hiver, une seule venait de la catégorie « ski ». C’est la raison pour laquelle Thomas Bach a félicité la Chine, en chinois, et lui a souhaité « la bienvenue en tant que pays de sports d’hiver ». La délégation chinoise a obtenu les meilleurs résultats de son histoire aux JO d’hiver. Toutefois, il ne s’agit plus seulement de scruter le tableau des classements et des médailles, mais d’adresser également les encouragements les plus sincères aux perdants.

    Lors des XIe Jeux asiatiques qui ont eu lieu dans la capitale chinoise en 1990, la mascotte de ces rencontres sportives, le panda Panpan, tenait dans sa patte une médaille d’or comme s’il venait de finir vainqueur d’une course. Tandis que dans la paume de Bing Dwen Dwen, la mascotte des JO d’hiver 2022, se trouve un coeur symbolisant l’amour pour l’humanité.

     Le snowboardeur Su Yiming, après être devenu champion, a laissé éclater sa vive émotion et a pris dans ses bras son entraîneur japonais Sato Yasuhiro. La skieuse acrobatique américaine Ashley Caldwell, même si elle n’a pas décroché de titre, n’a pas hésité à étreindre son adversaire chinoise Xu Mengtao, arrivée en tête pour ses quatrièmes JO d’hiver. Le fondeur finlandais Iivo Niskanen, bien qu’il ait effectué le meilleur temps, a attendu que le dernier compétiteur, le Colombien Carlos Andres Quintana, franchisse la ligne d’arrivée pour lui faire un « hug ». Ces moments faisant fi des frontières et de la politique, et mettant en avant l’effort et le partage, ont ému les spectateurs.

    Abdulla Shahid, président de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a assisté à la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver de Beijing 2022 et a déclaré : « Les Jeux olympiques représentent le meilleur de l’humanité. Les sportifs se rassemblent pour concourir dignement, et accepter la victoire avec humilité et l’échec avec courtoisie. » Nous avons pu voir des athlètes hisser haut le drapeau de leur pays sur le podium des JO d’hiver de Beijing, sous les embrassades et les félicitations de leurs concurrents. Il en ressort un esprit olympique « plus solidaire », au-delà de la compétition pure et dure. Un bel esprit qui devrait être appliqué dans de nombreux domaines où l’union fait la force, tels que le combat contre le COVID-19, la lutte contre le changement climatique et l’accélération de la reprise économique.

     Lu Rucai 

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