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  • Dialogue n°20 : Faire rayonner l'esprit sino-français

    Dialogue Chine-France n°20, Dialogue, Chine, Europe, Afrique,

     

    • Dialogue Chine-France n°20
    • Genre : Revue / Magazine
    • Format : 17,3 x 25,5 cm
    • Nombre de pages : 84
    • Juillet 2024

     

     

    Pour ce numéro 20 de Dialogue Chine-France, nous vous proposons un voyage fascinant à travers six décennies de relations diplomatiques entre la Chine et la France. À l’occasion de la visite d’État du président chinois Xi Jinping en France, célébrée du 5 au 7 mai, nous revisitons les éléments clés qui ont façonné et continuent de guider cette amitié historique.

    Une visite historique : le président Xi Jinping, dans une tribune publiée le 5 mai dans Le Figaro, a affirmé l’engagement de la Chine à travailler avec la France pour faire rayonner l’esprit sino-français. Cette déclaration marque un moment crucial dans les relations entre les deux nations, rappelant les valeurs fondamentales définies il y a dix ans : indépendance, compréhension mutuelle, clairvoyance et bénéfice mutuel.

     

    Les piliers d’une relation durable :  l’indépendance est une valeur partagée par la Chine et la France. Emmanuel Macron a réitéré l’importance d’une diplomatie indépendante et de l’autonomie stratégique de l’Europe lors de sa visite en Chine en avril 2023. Ce respect mutuel de la souveraineté est le ciment d’une relation solide et durable.

    La compréhension mutuelle est le socle du développement des relations sino-françaises. En six décennies, les deux nations ont bâti des liens fondés sur le respect et l’égalité. En cette Année sino-française du tourisme culturel et avec les Jeux olympiques de Paris 2024 à l’horizon, la coopération s’étend dans des domaines variés, favorisant des échanges riches et fructueux.

    La clairvoyance a permis aux dirigeants des deux pays de transcender les divergences pour atteindre une coexistence pacifique et une coopération bénéfique. Des projets stratégiques comme les centrales nucléaires et les lignes de production aéronautique témoignent de cette vision commune et de la réussite des initiatives bilatérales.

    Le bénéfice mutuel est le moteur de cette relation dynamique. En 2023, les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint 78,9 milliards de dollars, illustrant la robustesse des liens économiques. La coopération s’étend désormais aux énergies vertes et à l’intelligence artificielle, ouvrant de nouvelles perspectives pour les deux nations.

     

    Un partenariat pour la stabilité mondiale :  alors que le monde traverse des changements majeurs, les relations sino-françaises jouent un rôle crucial dans la gestion des relations internationales. L’esprit sino-français, fondé sur l’indépendance, la compréhension mutuelle, la clairvoyance et le bénéfice mutuel, guide le développement de cette relation au rythme soutenu.

    La Chine et la France, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, portent une responsabilité partagée pour promouvoir la paix et la stabilité mondiales. Ce partenariat stratégique est essentiel pour affronter les défis du XXIe siècle et contribuer à un avenir harmonieux et prospère.

     

    Un regard vers l’avenir :  en ce moment charnière, Dialogue Chine-France continue de promouvoir une meilleure compréhension et un dialogue constructif entre les deux nations. À travers ce vingtième numéro, nous célébrons non seulement l’histoire riche des relations sino-françaises, mais aussi les perspectives prometteuses pour l’avenir.

    Rejoignez-nous dans cette exploration passionnante et découvrez comment l’esprit sino-français continue d’influencer et de renforcer les liens entre la Chine et la France, contribuant ainsi à un monde plus stable et plus prospère.

     

    Ont participé à ce numéro : CUI XIAOQIN, LU SHAYE (ambassadeur de Chine en France), ÉRIC ALAUZET (ancien président du Groupe d’amitié France-Chine de l’Assemblée nationale de France), CUI HONGJIAN (professeur à l’Université des langues étrangères de Beijing et directeur du Département d’études européennes à l’Institut chinois d’études internationales), XU ZHANCHEN (directeur du Département de recherche sur l’économie mondiale du Centre chinois pour les échanges économiques internationaux), ZHAO YONGSHENG (professeur de finances et directeur du Centre de recherche sur l’économie française, chercheur à l’Académie d’Innovation et de Gouvernance globales de l’Université du Commerce international et d’Économie), DAVID GOSSET (fondateur du Forum Chine-Europe). WANG YIWEI (professeur à l’Institut des relations internationales de l’Université Renmin de Chine), CHEN YUE (président de la Société d’études sur la culture navale de Mawei (Fujian)). JOHN ROSS (chercheur principal à l’Institut Chongyang d’études financières de l’Université Renmin de Chine relations internationales) ...

     

  • Dialogue n°12 : l'axe central de Beijing

    Dialogue Chine France n°12, Chine, Beijing, Pékin, Axe central, patrimoine

    • Dialogue Chine-France n°12
    • Genre : Revue / Magazine
    • Format : 17,3 x 25,5 cm
    • Nombre de pages : 84
    • Été 2022

     

    Avec ses sept sites du patrimoine culturel mondial, Beijing est la capitale qui en possède le plus grand nombre dans le monde. Et la capitale chinoise compte maintenant inscrire l’Axe central de Beijing à l’UNESCO. 

    L’Axe central de Beijing est une suite de paysages urbains longue de 7,8 km du nord au sud. Des bâtiments impériaux, des édifices rituels et des espaces consacrés aux célébrations nationales, aux installations urbaines et aux marchés destinés au quotidien des gens ordinaires, tout forme un ensemble intimement lié. On y retrouve en concentré la diversité et la richesse du vieux Beijing, son élégance symétrique, ainsi que l’agencement traditionnel de l’espace destiné à la cour au sud et au commerce au nord. Il reflète l’urbanisme des dynasties des Yuan, des Ming, des Qing, et de la période moderne, lui conférant une valeur culturelle unique. 

    En 2012, l’Axe central de Beijing a été inclus dans la Liste préliminaire du patrimoine culturel mondial en Chine. Ces dernières années, Beijing a accéléré le processus de demande d’inscription de l’Axe central à l’UNESCO. En 2021, le texte de candidature de l’Axe central de Beijing a été approuvé par le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO et il a été soumis à l’Administration d’État du patrimoine culturel par le gouvernement municipal de Beijing. 

    Beijing a toujours accordé une attention particulière à la protection d’ensemble du patrimoine urbain. Le Règlement sur la protection des sites historiques et culturels de Beijing promulgué en 2021 couvre toute la capitale. La protection de l’agencement urbain du vieux Beijing met en valeur ses particularités spatiales agréables, ouvertes, majestueuses et ordonnées. 

    Pour protéger et gérer le patrimoine culturel de l’Axe central de Beijing, et promouvoir sa transmission et son développement durable, le Règlement sur la protection du patrimoine culturel de l’Axe central de Beijing a été adopté le 25 mai 2022, après des années de délibération. Il entrera en vigueur le 1er octobre prochain et fournira la garantie juridique nécessaire pour protéger l’Axe central de Beijing, assurant son authenticité et son intégrité. 

    Le processus de candidature a aussi fait appel à la participation du public dans un esprit de partage. La rénovation des anciens quartiers et la gestion environnementale des artères ont non seulement ranimé la mémoire historique et culturelle commune des Pékinois, mais également amélioré les conditions de vie dans le vieux Beijing. Les activités liées à l’histoire et à la culture de l’Axe central de Beijing ont visé la jeune génération, et les plateformes numériques et en ligne ont également permis de surmonter les obstacles physiques pour mieux découvrir les sites. 

    L’Axe central de Bejing, c’est une histoire avec un avenir. La protection et la candidature à l’UNESCO lui redonnent une nouvelle vitalité tout en transmettant au monde les concepts esthétiques et d’harmonie de la Chine. 

     

    Ont participé à ce numéro : LU RUCAI (membre de la rédaction), CHEN MINGJIE (directeur du Bureau municipal du patrimoine culturel de Beijing), JIANG BO (professeur à l’Université du Shandong et vice-président du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) pour la Chine), LÜ ZHOU (professeur et directeur du Centre du patrimoine national relevant de l’Université Tsinghua), LI WEIWEN (chercheur en histoire de l’architecture et de l’urbanisation en Chine, post-docteur au Musée du Palais), GEORGIES SROUR (urbaniste français qui a fait des études en architecture à Beijing, puis en sinologie et en relations internationales à Paris), WANG HONGBO (chercheur adjoint à l’Institut d’histoire de l’Académie des sciences sociales de Beijing) , WANG CHONGCHEN (professeur à l’École d’ingénierie environnementale et de génie énergétique à l’Université de génie civil et d’architecture de Beijing),  LARS ULRIK THOM (fondateur de Beijing Postcards), PENG TIAN (héritière représentative du patrimoine culturel immatériel (PCI) au niveau national des « figurines en farine de la famille Peng »), HUGO MATHE (doctorant à l’Université de Pékin, SONG ZHUANGZHUANG est co-fondateur du Studio Diduhui), FRANCESCO BANDARIN (architecte italien, ancien directeur du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO et ancien sous-directeur général de l’UNESCO pour la culture), LIU TING (membre de la rédaction), ZHANG JINLING (chercheur à l’Institut d’études européennes relevant de l’Académie des sciences sociales de Chine, et secrétaire général du Centre de recherches sur le marxisme et la civilisation européenne) , HOU XUE (maître des arts et métiers de Beijing et héritier national de la technique de la laque incrustée d’or), ZHANG SHIQIAN (concepteur visuel, promoteur de la culture traditionnelle de Beijing), SONG ZHENZHON (crieur, passionné du folklore du vieux Beijing), YAN LONG (Professeur à l’École d’art et de design de l’Université de technologie de Beijing, et créateur de Scènes de l’Axe central de Beijing), CAO JINGZHOU (directeur du comité d’experts du Centre de recherche sur la culture de l’Axe central, à l’Institut de recherche sur le développement urbain de Beijing). 

  • Que nous indique la visite de Nancy Pelosi à Taïwan ?

    À l'évidence, la visite à Taïwan de Nancy Pelosi, Présidente de la Chambre des Représentants américaine, à été faite en violation des règles protocolaires internationales, au-delà du simple mépris de la reconnaissance pourtant plusieurs fois réaffirmée par l'administration américaine, du principe d'une seule Chine.

    Le Ministère Chinois des Affaires étrangères a réagi de façon très vigoureuse en rappelant aux États-Unis leurs engagement.

    En France, l'Ambassadeur Lu Shaye a fait une mise au point très claire et sans concessions.


    Les États-Unis nous ont habitués de nombreuses fois à leurs tentatives en catimini de remettre en cause cette ligne rouge que la Chine est obligée à chaque fois de rappeler avec vigueur.


    Par exemple il y a quelques mois, en retirant cette reconnaissance du site officiel du Département d'État, finalement remise en ligne après protestation officielle de la Chine.


    Cette fois-ci, le Président Joseph Biden et le Secrétaire d'Etat Antony Bliken ont fait mine de mettre en garde Nancy Pelosi sur le bien fondé de sa visite, tout en rappelant que la position américaine n'avait pas changé.


    Mais le résultat, c'est que la visite a bien eu lieu, qu'elle a fait couler beaucoup d'encre, ce qui était en fait le seul effet recherché : faire savoir au monde et aux forces séparatistes à Taïwan que c'était seulement du bout des lèvres et contraints par des engagements qu'ils jugeaient de moins en moins légitimes, que les États-Unis étaient obligés de ne reconnaître qu'une seule Chine.


    Le message étant passé, les États-Unis auraient montré à leurs alliés qu'ils étaient toujours prêts à soutenir leurs alliés qui voulaient rejoindre le "monde libre".


    Le discours de Nancy Pelosi auprès de Tsai Ing-wen était d'ailleurs d'une grande banalité : aider Taïwan pour améliorer la sécurité, la prospérité et la démocratie. Que pouvait-elle dire de plus ? La photo était plus importante que le discours.


    Il faut sans doute examiner ce "voyage d'agrément" sous d'autres angles, pas tant à destination de Taïwan et de la Chine que de deux autres publics.


    1. Au niveau international.

    Le retrait précipité d'Afghanistan et les sacrifices colossaux à venir cet hiver demandés aux partenaires européens de l'OTAN dans la guerre contre la Russie, alors que les États-Unis, eux, vendent leurs armes et leur gaz de schiste, nécessitaient de montrer au monde "qui est encore le patron".


    Cette visite en terre chinoise était un prétexte pour montrer que les États Unis n'avaient pas l'intention d'abandonner un seul territoire à leur influence.

    Est-ce un hasard ? Ils frappaient justement en Afghanistan le même jour le chef d'al-Qaïda désigné comme responsable des attentats du 11 septembre.


    2. Au niveau intérieur américain

    C'est peut-être là le véritable enjeu de cette visite.

    Le 8 novembre prochain, se tiennent aux États-Unis les élections à mi-mandat avec, notamment, le renouvellement de la Chambre des Représentants que préside justement Nancy Pelosi, assise sur une très faible majorité du Parti Démocrate.


    Tant à titre personnel pour conserver sa fonction que pour tenter d'éviter un basculement, que beaucoup anticipent, côté républicain de la Chambre Basse, la visite à Taïwan de Pelosi peut s'inscrire dans un objectif de mobilisation de l'électorat démocrate sur le message de campagne de Joseph Biden "America is back".


    Mais finalement, sauf événement imprévu, il est peu probable que la visite de Pelosi à Taïwan débouche dans l'immédiat sur l'ouverture d'un deuxième front militaire à l'est de l'Eurasie


    Vladimir Poutine avait lancé "l'opération spéciale" en Ukraine le 24 février, le lendemain de la Fête de l'Armée russe.


    La Chine lancerait-elle la réunification militaire de Taïwan quelques jours après la Fête de l'Armée Populaire de Libération le 1er août ? Pas cette année, je pense.


    Jean PEGOURET

  • Déclaration du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine sur la visite de Pelosi à Taiwan

    Communiqué de l'Ambassade de Chine - Déclaration du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine sur la visite de Pelosi à Taiwan

    Le ministère chinois des Affaires étrangères a publié une déclaration sur la visite de la Présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi dans la région de Taiwan de la Chine. Voici le texte intégral de la déclaration :

    Le 2 août, la Présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi, au mépris de la vive opposition et des représentations solennelles de la Chine, s'est rendue dans la région de Taiwan de la Chine. Cela a violé gravement le principe d'une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains, impacté gravement le fondement politique des relations sino-américaines, violé gravement la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine, saboté gravement la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan et envoyé un grave signal erroné aux forces sécessionnistes visant l'"indépendance de Taiwan". La Chine y exprime sa ferme opposition et sa condamnation sévère. Elle a fait des représentations solennelles et adressé sa forte protestation auprès des Etats-Unis.

    Il n'existe qu'une seule Chine dans le monde, Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois et le gouvernement de la République populaire de Chine est l'unique gouvernement légal représentant toute la Chine. Cela est explicitement consacré par la résolution 2758 de l'Assemblée générale des Nations Unies en 1971. Depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949, 181 pays ont établi des relations diplomatiques avec la Chine sur la base du principe d'une seule Chine. Le principe d'une seule Chine est un consensus universel de la communauté internationale et une norme fondamentale régissant les relations internationales.

    En 1979, les Etats-Unis ont, dans le Communiqué conjoint sino-américain sur l'établissement des relations diplomatiques, confirmé clairement l'engagement : "Les Etats-Unis d'Amérique reconnaissent le gouvernement de la République populaire de Chine comme l'unique gouvernement légal de la Chine. Dans ce contexte, le peuple des Etats-Unis maintiendra des relations culturelles, commerciales et d'autres relations non officielles avec la population de Taiwan". Le Congrès américain est une partie du gouvernement des Etats-Unis, et il doit naturellement observer scrupuleusement la politique d'une seule Chine du gouvernement américain et s'abstenir de tout échange officiel avec la région de Taiwan de la Chine. La Chine s'oppose depuis toujours à ce que les membres du Congrès américain se rendent en visite à Taiwan. L'exécutif des Etats-Unis a la responsabilité d'empêcher ces visites. La Présidente Nancy Pelosi est une dirigeante en exercice du Congrès américain. Sa visite à Taiwan et toute activité qu'elle y mène, sous quelque forme et pour quelque raison que ce soit, constituent une provocation politique majeure pour rehausser les échanges officiels entre les Etats-Unis et Taiwan. La Chine ne l'accepte jamais. Le peuple chinois le rejette absolument.

    La question de Taiwan est la question la plus importante, la plus centrale et la plus sensible dans les relations sino-américaines. Actuellement, le détroit de Taiwan fait face à une nouvelle vague de tensions et à des défis sérieux. La cause fondamentale est que les autorités de Taiwan et les Etats-Unis ne cessent de chercher à changer le statu quo. Les autorités de Taiwan s'obstinent à rechercher l"'indépendance de Taiwan" en s'appuyant sur les Etats-Unis, refusent de reconnaître le Consensus de 1992, se livrent sans scrupule à la "désinisation" et cherchent à promouvoir une "indépendance progressive de Taiwan". Les Etats-Unis, de leur côté, cherchent à contenir la Chine en utilisant Taiwan. Ils ne cessent de dénaturer, d'obscurcir et de vider le principe d'une seule Chine, multiplient les échanges officiels avec Taiwan, et soutiennent et encouragent les activités sécessionnistes visant l'"indépendance de Taiwan". Ce sont des actes incendiaires extrêmement dangereux. Ceux qui jouent avec le feu finiront par se brûler.

    La position du gouvernement et du peuple chinois sur la question de Taiwan est constante. Défendre résolument la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays est une volonté ferme des plus de 1,4 milliard de Chinois. Réaliser la réunification complète de la patrie est l'aspiration commune et une responsabilité sacrée de toutes les Chinoises et de tous les Chinois. La volonté du peuple est inviolable, et la tendance générale est irrésistible. Aucun pays, aucune force ni aucun individu ne doit mal estimer la détermination résolue, la ferme volonté et la forte capacité du gouvernement et du peuple chinois pour défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays, et réaliser la réunification de la patrie et le renouveau de la nation. En réponse à la visite de la Présidente de la Chambre des représentants américaine, la Chine prendra absolument toutes les mesures nécessaires pour défendre fermement la souveraineté et l'intégrité territoriale. Toutes les conséquences qui en découlent doivent absolument être assumées par la partie américaine et les forces sécessionnistes visant l'"indépendance de Taiwan".

    Pour la Chine et les Etats-Unis qui sont deux grands pays, la bonne voie de se traiter l'un l'autre ne peut qu'être le respect mutuel, la coexistence pacifique, la non-confrontation et la coopération gagnant-gagnant. La question de Taiwan relève purement des affaires intérieures de la Chine. Aucun autre pays n'a le droit de se poser en arbitre sur cette question. La Chine exhorte solennellement les Etats-Unis à cesser de jouer la "carte de Taiwan" et de contenir la Chine en utilisant Taiwan, à cesser d'intervenir dans les affaires de Taiwan et de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, à cesser de soutenir et d'enhardir sous quelque forme que ce soit les forces sécessionnistes visant l'"indépendance de Taiwan", à cesser de parler d'une façon et agir d'une autre sur la question de Taiwan, et à cesser de dénaturer, d'obscurcir et de vider le principe d'une seule Chine. Les Etats-Unis doivent observer scrupuleusement par des actions concrètes le principe d'une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains, honorer effectivement l'engagement de "cinq non" fait par leurs dirigeants (à savoir, les Etats-Unis ne cherchent pas à faire une nouvelle guerre froide avec la Chine ni à changer le système de la Chine, la revitalisation de leurs alliances n'est pas anti-Chine, ils ne soutiennent pas l'"indépendance de Taiwan" et ne recherchent pas le conflit avec la Chine), et s'abstenir d'aller encore plus loin sur la voie erronée et dangereuse.

  • Le socialisme à la chinoise

    Communiqué de l'Ambassade de Chine sur "Xi Jinping met l’accent sur le maintien du socialisme à la chinoise pour faire de la Chine un pays socialiste moderne dans tous les domaines"

    Un colloque thématique, à l’intention des principaux responsables ministériels et provinciaux, sur l’étude de l’esprit du discours important prononcé par le secrétaire général Xi Jinping pour préparer l’ouverture du XXe Congrès du Parti communiste chinois (PCC), s’est tenu les 26 et 27 juillet à Beijing. Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC, président chinois et président de la Commission militaire centrale a prononcé à cette occasion un discours important. Selon lui, dans la nouvelle marche vers la réalisation de l’objectif du deuxième centenaire qui consiste à faire de la Chine un pays socialiste moderne dans tous les domaines, l’ensemble du Parti doit porter haut le drapeau du socialisme à la chinoise, adhérer aux derniers acquis de la sinisation et de l’actualisation du marxisme, raffermir sa confiance dans la voie, la théorie, le régime et la culture du socialisme à la chinoise, et faire avancer sans défaillance le processus historique du grand renouveau national. En nous concentrant sur les tâches clés du Parti dans la nouvelle marche et sous la nouvelle ère, nous devons renouveler nos idées, nos stratégies et nos mesures, continuer à faire progresser de façon synergique les dispositions d’ensemble du « Plan global en cinq axes » et les dispositions stratégiques des « Quatre intégralités », nous engager vigoureusement et résolument et conjuguer nos efforts pour écrire un nouveau chapitre dans l’édification intégrale d’un pays socialiste moderne.

    Li Keqiang, Li Zhanshu, Wang Yang, Wang Huning, Zhao Leji et Han Zheng, membres du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, et Wang Qishan, vice-président chinois, étaient présents à la cérémonie d’ouverture du colloque.

    Xi Jinping a souligné que le prochain XXe Congrès du Parti, qui se tiendra au moment critique dans la nouvelle marche vers l’édification intégrale d’un pays socialiste moderne, constitue un congrès de grande importance, pendant lequel seront conçus, de manière scientifique, les objectifs, tâches et principes directeurs liés au développement du Parti et du pays dans les cinq années à venir et au-delà. Ce congrès est d’une importance majeure pour la poursuite de la cause du Parti et de l’État, pour l’avenir du socialisme à la chinoise, ainsi que pour le grand renouveau de la nation chinoise. Nous devons affirmer en termes explicites les questions essentielles du Parti, à savoir dans la nouvelle marche quel drapeau il continuera de brandir, quelle voie il poursuivra, dans quel état d’esprit il travaillera et quels objectifs de développement il cherchera à atteindre, etc. Cela revêt une importance capitale pour unir le peuple chinois multiethnique et l’encourager à remporter de nouvelles victoires dans l’édification du socialisme à la chinoise.

    Selon Xi Jinping, pour planifier et faire progresser toutes les activités du Parti et de l’État, il faut analyser en profondeur la situation tant intérieure qu’extérieure, saisir de manière scientifique des opportunités stratégiques et répondre à des défis auxquels nous faisons face. Selon lui, le monde d’aujourd’hui traverse des changements majeurs inédits depuis un siècle. Le monde, notre époque et l’histoire sont marqués par une transformation plus profonde. Face aux nouvelles opportunités, tâches et exigences stratégiques, ainsi qu’à la nouvelle phase et au nouvel environnement stratégiques, notre pays sera confronté à des risques et des défis, ainsi que des contractions et des problèmes plus compliqués qu’auparavant. Tout le Parti doit aiguiser sa vigilance face aux risques éventuels même quand il est en temps de paix, considérer toutes les éventualités en se préparant au pire, raffermir sa volonté de combat, améliorer son aptitude au combat, appliquer les bonnes stratégies pour créer de nouvelles opportunités et écrire de nouvelles pages dans un contexte en constante évolution, et ouvrir de nouveaux horizons à notre développement en comptant sur ses luttes opiniâtres. Ce qui est essentiel, c’est qu’il faut mener à bien nos propres affaires.

    Selon Xi Jinping, les cinq années écoulées depuis le XIXe Congrès du Parti se sont avérées extraordinaires. Le Comité central du Parti a coordonné la stratégie du grand renouveau de la nation chinoise et la grande transformation inédite du siècle, uni et guidé tout le Parti, toute l’armée et l’ensemble du peuple chinois multiethnique pour faire face efficacement à la conjoncture internationale difficile et complexe et aux grands risques et défis qui se succèdent, et fait avancer le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère dans un esprit dynamique et entreprenant. Nous avons renforcé la direction du Parti sur tous les plans et la direction centralisée et unifiée du Comité central du Parti, travaillé de toutes nos forces à parachever l’édification intégrale d’une société de moyenne aisance, favorisé le développement de qualité, et promu la réforme de manière stable et rapide. Nous avons fait progresser à pas assurés la démocratie populaire intégrale, développé activement la culture socialiste avancée, mis l’accent sur la garantie et l’amélioration du bien-être de la population, concentré nos efforts sur la bataille décisive contre la pauvreté et poursuivi énergiquement l’édification d’une civilisation écologique. Nous avons préservé fermement la sécurité nationale, maintenu la stabilité générale de la société, promu énergiquement la modernisation de la défense nationale et des forces armées, sauvegardé inébranlablement la paix et la stabilité à travers le détroit de Taiwan, et déployé tous azimuts une diplomatie de grand pays à la chinoise. Nous avons solennellement célébré le centenaire de la fondation du Parti communiste chinois et le 70e anniversaire de la République populaire de Chine, et lancé, au sein du Parti, une campagne pour l’étude et l’enseignement de l’histoire du PCC. Face à l’apparition inopinée de la COVID-19, nous avons, en accordant toujours la priorité au peuple et à la vie humaine, mené une guerre populaire et globale contre cette épidémie, de sorte que la vie et la santé de notre population ont été au maximum protégées et que notre coordination entre le développement économique et la lutte contre l’épidémie a obtenu les meilleurs résultats dans le monde entier. Nous avons exercé effectivement le pouvoir de gouvernance globale sur les régions administratives spéciales (RAS) en vertu de la Constitution et la Loi fondamentale, élaboré et appliqué la Loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale dans la RAS de Hong Kong, ce qui nous a permis de maîtriser parfaitement la situation globale de cette dernière. Face aux changements brusques de la situation internationale, nous avons défendu la dignité et les intérêts essentiels de l’État en affrontant l’adversité, et gardé fermement l’initiative du développement et de la sécurité du pays. Nous avons appliqué intégralement une discipline rigoureuse dans les rangs du Parti, rectifié inlassablement le style de travail et rétabli la discipline, et éradiqué la corruption selon la formule « ne pas oser, ne pas pouvoir, ne pas songer ». Ainsi, les liens de chair et de sang entre le Parti et le peuple ont été resserrés, et un bon climat politique n’a cessé d’être créé et développé au sein du Parti, offrant une solide garantie politique pour faire avancer la cause du Parti et de l’État.

    Xi Jinping a indiqué que, depuis le XVIIIe Congrès du Parti, le socialisme à la chinoise est entré dans une nouvelle ère. Selon lui, ces dix dernières années, nous avons, en persévérant dans le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la « Triple Représentation » et le concept de développement scientifique, appliqué sur toute la ligne la pensée sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère. Nous avons mis en œuvre la ligne et la stratégie fondamentales du Parti, pris une série de mesures stratégiques, promu des pratiques réformatrices, réalisé des percées décisives et obtenu des résultats emblématiques. Nous avons résolu de nombreux problèmes épineux légués par le passé, accompli diverses missions d’importance majeure touchant les intérêts à long terme, et surmonté les épreuves et relevé les défis d’ordre politique, économique, idéologique et naturel. La cause du Parti et de l’État a ainsi connu des succès et transformations historiques. Ces transformations remarquables de la dernière décennie de la nouvelle ère marquent un jalon dans l’histoire du Parti, de la Chine nouvelle, de la politique de réforme et d’ouverture, ainsi que du développement du socialisme et de la nation chinoise.

    D’après Xi Jinping, le grand renouveau de la nation chinoise ne se réalisera pas sans peine, ni à seuls coups de tambour ou de gong. Il nous faut avoir le courage de mener une grande lutte aux nombreuses caractéristiques historiques nouvelles et nous disposer à y consacrer des efforts plus âpres et ardus. Depuis une décennie, les risques et les défis auxquels nous avons été confrontés se sont succédé, comme autant de tempêtes, voire d’ouragans, avec une complexité et une gravité sans précédent. Nous avons raffermi notre confiance et livré une bataille après l’autre pour aller vaillamment de l’avant en bravant toutes sortes de difficultés. Tous les succès que nous avons remportés sont dus aux efforts conjoints du Parti et du peuple.

    Selon Xi Jinping, le fait d’avoir comme boussole théorique scientifique le marxisme assure à notre parti les qualités politiques qui distinguent les communistes chinois et constitue un atout politique majeur pour lui. Pourquoi le Parti communiste chinois a-t-il réussi dans toutes ses entreprises ? Pourquoi le socialisme à la chinoise est-il la bonne voie ? La pratique nous a appris que la raison est que le marxisme, en fin de compte, est dans le vrai. Depuis le XVIIIe Congrès du Parti, les changements de la conjoncture et le développement des activités tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays nous ont obligés de toute urgence à répondre de manière satisfaisante à une série de questions théorique et pratique essentielles. Nous avons combiné les principes fondamentaux du marxisme avec les réalités chinoises spécifiques et les bonnes traditions culturelles chinoises, donnant ainsi naissance à la pensée sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère et faisant un grand pas en avant dans la sinisation du marxisme. L’ensemble du Parti doit appréhender la conception du monde et de la méthodologie de la pensée sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, adhérer aux positions, points de vue et méthodes qui s’y trouvent tout en les mettant en valeur, et ouvrir constamment de nouveaux horizons pour la sinisation et l’actualisation du marxisme dans la praxis de la nouvelle ère.

    Selon Xi Jinping, sur la base des longues recherches et pratiques depuis la fondation de la Chine nouvelle notamment depuis l’application de la politique de réforme et d’ouverture, et avec des percées innovantes en théorie et en pratique depuis le XVIIIe Congrès du Parti, nous avons réussi à promouvoir et à élargir la modernisation aux caractéristiques chinoises. Il n’existe ni modèle de modernisation unique faisant autorité, ni norme de modernisation universellement applicable dans le monde. La modernisation que nous poursuivons est la modernisation socialiste dirigée par le Parti communiste chinois. Il faut impulser le grand renouveau de la nation chinoise par la modernisation aux caractéristiques chinoises. Nous ne suivons ni l’ancienne voie du repli sur soi et de l’immobilisme, ni le mauvais chemin qui risque de mener à l’abandon de son drapeau. Nous devons nous appuyer sur nos propres forces pour promouvoir le développement du pays et de la nation, et prendre fermement en main le destin de développement et de progrès constants de la Chine.

    Selon Xi Jinping, le XIXe Congrès du Parti a élaboré des dispositions stratégiques pour faire de la Chine un grand pays socialiste moderne dans tous les domaines. Les dispositions globales déterminent en deux étapes : nous réaliserons pour l’essentiel la modernisation socialiste de 2020 à 2035, et transformerons au milieu du siècle la Chine en un grand pays socialiste moderne, qui soit beau, prospère, puissant, démocratique, harmonieux et hautement civilisé. Le XXe Congrès du Parti étudiera dans une perspective globale le plan stratégique en deux étapes pour l’édification d’un grand pays socialiste moderne, en accordant une priorité aux tâches stratégiques et aux mesures majeures pour les cinq années à venir. Les cinq prochaines années constitueront une période critique pour le début de l’édification intégrale d’un pays socialiste moderne. Mener à bien le développement pendant cette période est essentiel à la réalisation de l’objectif du deuxième centenaire. Il est nécessaire de se concentrer sur le problème du développement déséquilibré et insuffisant et de faire appel, après étude, à des nouvelles idées et mesures pour le résoudre, tout en redoublant d’efforts pour remédier à nos insuffisances, renforcer nos maillons faibles, consolider nos bases et exploiter pleinement nos avantages.

    Selon Xi Jinping, la clé pour œuvrer à l’édification intégrale d’un pays socialiste moderne et réaliser les objectifs dans la nouvelle marche sous la nouvelle ère réside dans le Parti. Notre parti est le plus grand parti marxiste au pouvoir dans le monde. Pour consolider son statut en tant que parti au pouvoir à long terme et gagner pour toujours le soutien de tout cœur du peuple, nous devons rester lucides et déterminés, car nous aurons toujours à répondre à des « questions d’examen ». L’ensemble du Parti doit prendre pleinement conscience de la longue durée des épreuves auxquelles fait face notre parti dans les domaines de l’exercice du pouvoir, de la réforme et l’ouverture, de l’économie de marché et sur le plan extérieur. Il doit également se rendre compte des dangers qui menacent continuellement notre parti, à savoir le relâchement moral, l’incompétence, la coupure d’avec les masses, l’inaction et la corruption. Faire régner une discipline rigoureuse dans les rangs du Parti et faire avancer l’autorévolution du Parti s’imposent de façon permanente. Les expériences nous ont appris de maintes reprises qu’il ne faut en aucun cas nous relâcher dans la gestion du Parti. Il faut faire preuve d’une vigilance permanente et ne jamais céder à la lassitude. Il importe de faire régner avec constance une discipline rigoureuse dans les rangs du Parti, de faire progresser la grande et nouvelle œuvre d’édification du Parti dans la nouvelle ère, et de guider la révolution sociale par la révolution auto-imposée du Parti.

    Selon Xi Jinping, l’ensemble du Parti doit rester, dans sa marche en avant, fidèle à l’objectif fondamental de servir le peuple de tout cœur, insister sur le point de vue des masses, suivre la ligne de masse, respecter l’esprit d’initiative du peuple, conduire toutes les affaires dans son intérêt, s’appuyer fermement sur lui, faire appel aux masses populaires et retourner parmi elles, conserver des liens de chair et de sang avec le peuple, et accepter sa critique et sa surveillance, afin de rester étroitement unis au peuple en partageant avec lui le même souffle et le même destin.

    Selon Li Keqiang, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général Xi Jinping a, dans son discours important, analysé judicieusement la situation extérieure et intérieure actuelle, présenté le travail des cinq dernières années, ainsi que les transformations remarquables de la dernière décennie de la nouvelle ère, interprété les questions théorique et pratique essentielles dans le maintien et le développement du socialisme à la chinoise, tout en clarifiant le principe directeur et le programme d’action en faveur de la cause du Parti et de l’État dans la période à venir. Ce discours possède un caractère hautement politique, théorique et directeur, et revêt une grande importance pour l’ensemble du Parti, en lui permettant de prendre pleinement conscience de la signification décisive de la « double confirmation » [confirmation de la position centrale du camarade Xi Jinping dans le Comité central comme au sein du Parti, ainsi que la confirmation du rôle directeur de la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère], de raffermir les « quatre consciences » et la « quadruple confiance en soi », et de préserver résolument la position centrale du secrétaire général Xi Jinping dans le Comité central et le Parti ainsi que l’autorité et la direction centralisée et unifiée du Comité central du Parti. Selon Li Keqiang, les cadres dirigeants doivent étudier et comprendre sérieusement ce discours important, s’assurer que leurs idées et actions soient en conformité avec l’esprit du discours important du secrétaire général Xi Jinping, ainsi qu’avec les décisions et dispositions prises par le Comité central du Parti. Il les a également appelés à raffermir la confiance, à mener à bien toutes les activités pour assurer la réforme, le développement et la stabilité dans leurs régions ou départements respectifs, pour préparer l’ouverture du XXe Congrès du Parti par des actions concrètes.

    Selon Wang Huning, qui a prononcé un discours de conclusion lors de la cérémonie de clôture, le secrétaire général Xi Jinping a, dans son discours important, interprété de manière approfondie une série de questions théorique et pratique essentielles concernant l’avancée de la cause du Parti et de l’État. À travers l’étude de ce discours, les participants ont raffermi la confiance stratégique, gardé la vigilance stratégique et renforcé la volonté de combat. Il leur faut continuer à approfondir l’étude et la compréhension de l’esprit de ce discours, afin de prendre pleinement conscience de la signification décisive de la « double confirmation », de préserver résolument la position centrale du secrétaire général Xi Jinping dans le Comité central et le Parti, de mieux appréhender et appliquer la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, et d’élever constamment leur jugement, leur perspicacité et leur efficacité politiques.

    Les membres du Bureau politique du Comité central du PCC et les membres du Secrétariat du Comité central du PCC ; les vice-présidents communistes du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale, les conseillers d’État, le président de la Cour populaire suprême et le procureur général du Parquet populaire suprême ; les vice-présidents communistes de la Conférence consultative politique du Peuple chinois et les membres de la Commission militaire centrale, étaient présents à la cérémonie d’ouverture.

    Les responsables principaux de toutes les provinces, régions autonomes, municipalités, du Corps de production et de construction du Xinjiang, des départements centraux, des organismes d’État et des organisations populaires concernés ; les responsables principaux des grandes unités des forces armées et des organes de la Commission militaire centrale, ont participé au colloque thématique. Les chefs des différents partis et groupements démocratiques, ainsi que les responsables de la Fédération nationale de l’industrie et du commerce et d’autres parties concernées ont assisté à la cérémonie d’ouverture.

     

  • Dans l'ombre du fils du ciel

    Laurent Cibot, ombre du fils du ciel, livre, chine, france, dialogue Parution du livre de Laurent Cibot, Dans l'ombre du fils du ciel ou le destin extraordinaire de Pierre Martial Cibot jésuite à la cour de l'Empereur de Chine au XVIIIe siècle. Ce livre est un pont tisser entre deux cultures : celle française et celle chinoise. Il met en évidence les difficultés rencontrées par les premiers jésuites en Chine qui essayaient de comprendre la civilisation chinoise. 

    Que savons-nous de la Chine ? Comment cette connaissance nous est-elle parvenue ? Il est passionnant de découvrir le destin extraordinaire de Pierre Martial Cibot, un jésuite à la cour de l'empereur de Chine au XVIIIe siècle. 

    Comme le souligne Jean-Pierre Raffarin dans la préface de ce livre "on a du mal à imaginer aujourd'hui des débats qui ont pu animer les sociétés européennes du XVIIe et du XVIIIe siècles, e n France et en Angleterre notamment, sur le régime politique chinois. Les partisans des Lumières comme Voltaire ou John Locke, opposaient les moeurs politiques et le pouvoir jugé excessif de leurs monarques, au gouvernement éclairé des Empereurs de Chine, avec une administration de mandarins bien formés et dévoués à l'intérêt général, qui tempéraient leur pouvoir en filtrant les décisions qu'ils devaient prendre". Découvrir ce que fit, en son temps, Pierre Martial Cibot, nous permet de mesurer l'écart de nos civilisations, mais aussi leurs ressemblances. Il est passionnant de lire son érudition, sa capacité à nous inciter à avoir l'esprit curieux envers la Chine. Nous sommes ainsi éblouis par ce que les jésuites ont su apporter tant à la Chine qu'à la France. Un savoir, une transmission dont il est plus que nécessaire aujourd'hui de faire revivre. Le travail de Laurent Cibot est ici fantastique, et l'on comprend sa volonté de retrouver les traces de son ancêtre.